Les nouvelles brèves de nos membres, ainsi que celles de la coopération internationale, sur des thèmes actuels en matière de santé.
Le Centre de médecine tropicale et de médecine des voyages de Bâle, un centre de compétence de premier plan pour les maladies tropicales, élargit ses tâches.
Le service de médecine tropicale et de médecine des voyages assurera dès janvier la prise en charge médicale des demandeurs d'asile bâlois. Celle-ci devrait ainsi être (encore) améliorée. C'est une bonne nouvelle pour les demandeurs d'asile du centre fédéral d'asile (BAZ) de Bâle, situé à la Freiburgerstrasse. En effet, l'Institut tropical bâlois, affectueusement appelé « Tropeli » au coude du Rhin, reprendra la fourniture des prestations de santé au profit de l'OFPRA à partir de janvier 2025. Concrètement, c'est le service de médecine tropicale et de médecine des voyages qui sera en charge. Depuis janvier, il ne se trouve plus dans la villa de la Socinstrasse, mais dans la maison-tour de l'Aeschenplatz. Et la population bâloise qui aime voyager devrait bien le connaître, car rares sont ceux qui entreprennent un grand voyage sans venir y chercher une piqûre.
A first-of-its kind study from the World Health Organization and the Georgetown University looks at laws and policies in 182 countries; finds just over half of countries have aligned half of laws with the Global Health and Care Worker Compact.
"New research published today on the laws and policies of 182 countries finds the rights and protections for health and care workers differ greatly between countries and across issues. The first-of-its-kind study of the legal environment in which health workers and care workers do their jobs was published today in PLOS Global Public Health and shows countries around the world and across income levels innovating for the rights and protection of people protecting the public’s health. But it also finds many of these workers remain vulnerable, years after the COVID-19 pandemic illustrated the fragility of the global health and care workforce."
Rapport mondial sur le paludisme 2024
Selon le dernier rapport mondial sur le paludisme de l'OMS, la maladie a continué de représenter une grave menace pour la santé globale. Ainsi, on estime que 263 millions de cas de paludisme et 597’000 décès ont été enregistrés en 2023. Cela représente environ 11 millions de cas de plus que l'année précédente et presque le même nombre de décès. La maladie continue de nuire de manière disproportionnée aux populations de la région africaine, où de nombreux groupes à risque n'ont toujours pas accès aux services dont ils ont besoin pour prévenir, dépister et traiter la maladie. Un ensemble élargi d'outils permettant de sauver des vies offre une meilleure protection contre la maladie, mais des investissements et des actions accrus sont nécessaires pour endiguer la menace. Le manque de financement a entraîné d'importantes lacunes dans l'approvisionnement en moustiquaires imprégnées d'insecticide et en médicaments. Le rapport mondial sur le paludisme de cette année souligne la nécessité d'une réponse plus globale et l'OMS demande instamment de donner la priorité aux soins de santé primaires, qui constituent la base de systèmes de santé efficaces.
La tuberculose est l'une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde, causant plus d'un million de décès par an et représentant un immense fardeau socio-économique dans les pays à revenu faible et intermédiaire. La détection précise et précoce de la tuberculose, en particulier des souches pharmacorésistantes, reste une priorité de santé publique globale stimulante. Cette première préqualification d'un test de diagnostic de la tuberculose marque une étape décisive et accélère les efforts de l'OMS pour aider les pays à avoir accès à des tests de tuberculose de haute qualité qui répondent à la fois aux recommandations de l'OMS et à ses normes de qualité strictes. Le test détecte la bactérie responsable de la tuberculose dans les échantillons de crachats et fournit des résultats précis en quelques heures. Parallèlement, le test identifie les mutations associées à la résistance à la rifampicine, un indicateur important de la tuberculose multirésistante.
Rapport 2024 de l'OMS sur les dépenses mondiales de santé
Selon le rapport 2024 de l'OMS sur les dépenses mondiales de santé, publié à l'occasion de la Journée mondiale de la santé (JMS) le 12 décembre dernier, les dépenses de santé par habitant ont globalement augmenté de 60 % depuis 2000 - ce qui se traduit par une forte hausse des dépenses de poche, en particulier dans les pays à faible revenu. En contrepartie, les dépenses publiques de santé stagnent dans ces pays, car les gouvernements ont réduit les budgets de santé, tandis que l'aide internationale des donateurs comble une part croissante du déficit. Alarmé par cette évolution, le thème de la Journée de l'UHC de cette année est « La santé - une mission du gouvernement » : les dépenses publiques provenant de sources nationales sont absolument essentielles pour évoluer vers une couverture sanitaire universelle, tel est le message. La publication du rapport a coïncidé avec le lancement d'une nouvelle base de données de l'OMS sur les dépenses mondiales de santé - et marque le 25e anniversaire de l'enregistrement systématique du financement de la santé par l'OMS. En 1993, la publication par la Banque mondiale du rapport sur le développement mondial intitulé « Investir dans la santé » a aiguisé l'intérêt pour cette question et souligné l'importance des dépenses publiques de santé pour le développement en général.
Un plaidoyer de Hans Kluge et de Robb Butler
Cette question a été posée récemment par un jeune du réseau Youth4Health. La réponse est à la fois simple et triste : les raisons ne sont pas d'ordre médical. À l'occasion de la Journée mondiale du sida, nous constatons que les principaux obstacles qui subsistent dans la lutte contre le VIH/sida dans une grande partie du monde sont de nature politique. Des environnements restrictifs et intolérants. Stigmatisation, discrimination et même criminalisation de la transmission du VIH. Une acceptation inégale des interventions fondées sur des preuves et des recommandations. Aujourd'hui, nous disposons de tous les médicaments, outils et technologies nécessaires pour vaincre le SIDA. Un test de séropositivité n'est plus une condamnation à mort. Des améliorations spectaculaires dans le traitement antirétroviral (TAR) permettent aux personnes vivant avec le VIH de mener une vie saine et longue - en particulier si elles sont diagnostiquées tôt et prennent des médicaments antiviraux. Et il ne faut pas oublier : Nous disposons de moyens de prévention très efficaces, comme la prophylaxie pré-exposition ou PrEP, et - last but not least - les préservatifs. En juillet dernier, l'ONUSIDA a indiqué que la pandémie mondiale de sida pourrait prendre fin d'ici 2030 si les chefs d'État et de gouvernement augmentaient les ressources, notamment pour la prévention du VIH. En donnant la priorité à des approches préventives combinées, nous pouvons réduire les nouvelles infections.
"A study by the Swiss Tropical and Public Health Institute (Swiss TPH) and partners has shown that a new, locally adapted mental health intervention for women with young children in Zambia led to a 50% reduction in mental health symptoms. The intervention also empowered the women, resulting in a positive impact on the relationship with their children and their economic situation. The findings, published yesterday in The Lancet Psychiatry, represent an important step towards improving maternal mental health in sub-Saharan Africa, where evidence-based interventions, particularly for young mothers, are limited."
"An estimated 1.3 billion people globally experience significant disability. This figure has grown over the last decade and will continue to rise due to demographic and epidemiological changes. In 2022, the World Health Organization launched the Global report on health equity for persons with disabilities. This report demonstrated that many persons with disabilities are still being left behind. Experiencing persistent health inequities, persons with disabilities die earlier, they have poorer health and functioning, and they are more affected by health emergencies than the general population. These differences are largely associated with unjust factors both inside and beyond the health sector and are avoidable. The Global Report called upon Member States to take actions to make health sector more inclusive for persons with disabilities through the primary health care approach. This will be essential for countries to make health coverage truly universal and to progress towards other health-related targets in the sustainable development goals."
"Nikotinbeutel sind der Rauschmittel-Hype unter Jugendlichen: günstig, leicht zu verstecken, schnell wirksam. Die perfide Idee der Tabakindustrie geht auf – trotz Verbot."
"The Mpox outbreak in the Democratic Republic of the Congo and surrounding countries shows - as during the corona pandemic - the unequal access to vaccines worldwide. Vaccines exist, but the affected countries cannot afford the vaccine due to high prices and are dependent on donations. On the occasion of International Human Rights Day on 10 December, various German non-governmental organizations (NGOs) are therefore calling for the German government to make the human right to health a top priority and not to focus unilaterally on the interests of the pharmaceutical industry in global health policy."
Medienmitteilung
"Der tropische Wirbelsturm Chido sorgt bei der Bevölkerung von Mosambik für eine weitere Belastung: Neben der allgegenwärtigen Armut und Tausenden von intern Vertriebenen hat der Sturm nun das Leid und die humanitäre Lage zusätzlich verschärft. Als Folge davon muss zusätzlich mit Cholera-Ausbrüchen gerechnet werden. Am 15. Dezember, erreichte der Zyklon Chido das Festland von Mosambik und brachte starke Winde mit sich. Total waren in diesem von Armut geprägten Land ungefähr 1,7 Millionen Menschen betroffen. Der tropische Wirbelsturm traf als Kategorie 4 (bis zu 250 km/h) im Süden der Küstenstadt Pemba in der Provinz Cabo Delgado auf Land und fegte genau über das Projektgebiet von SolidarMed."
"Plus de 1000 jours depuis l’escalade de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’ensemble du territoire ukrainien vit toujours sous la menace des raids aériens. L’impact de cette guerre sur les civils est catastrophique à plusieurs niveaux. Décryptage."
"Publié ce mercredi 20 novembre à Bangkok, le rapport 2024 de l'Observatoire des mines fait état d'une augmentation du nombre de victimes causées par les mines : 5757, dont 84 % sont des civils. Une augmentation de 22 % par rapport à 2022. Handicap International, qui a reçu le prix Nobel de la paix avec d'autres organisations pour sa lutte contre les mines, appelle les États à user de leur influence diplomatique pour cesser d'utiliser ces armes aveugles."
Bonnes fêtes de fin d’année et bonne lecture!
"Pour la fin de cette année 2024, la CSSR publie un bulletin qui rappelle la nécessité des activités de soins de santé mentale qui sont prodiguées malgré le contexte de guerre, pour résister face à l’horreur du génocide en cours à Gaza. Un bulletin qui revient aussi sur les récentes décisions scandaleuses du Parlement, qui a décidé de rediriger une part importante des fonds prévus pour la solidarité internationale vers l’armée et les entreprises suisses."
"Les informations sur la santé sont parfois difficiles à comprendre. Elle le sont bien plus encore lorsqu’elles sont rédigées dans une langue étrangère. Depuis 20 ans, la plateforme migesplus.ch vise à rendre ces informations accessibles. Retour sur son évolution."