Des décisions discutables sont prises au Conseil national et au Conseil des Etats en cette fin d'année. Pourquoi des propositions politiques qui ont été rejetées avec indignation il y a quelques années deviennent-elles soudainement majoritaires ? Des pensées sombres en cette fin d'année.
Si l'on se penche sur certaines décisions prises dans la Berne fédérale ces derniers jours et ces dernières semaines, on est saisi d'un profond sentiment d'obscurité. Les droits humains et leurs institutions sont remis en question, le statut de protection S pour les Ukrainiens fuyant la guerre et la violence doit être limité, la coopération internationale de la Suisse est sapée par des coupes massives. Le fait que tout cela ne soit pas un cas particulier à la Suisse, mais une tendance dans les Etats libéraux du monde entier, n'améliore pas les choses. Le brouillard de décembre semble s'être installé dans le cœur des hommes et des femmes politiques, et pas seulement à Berne.
L'idée fondamentale selon laquelle notre bien-être dépend de celui de nos voisines est remise en question jusque dans le camp bourgeois. La solidarité n'est pas simplement un concept de combat de la gauche, mais fait (a fait ?) partie de notre conception de l'État. Le préambule de la Constitution fédérale dit : « Le peuple et les cantons suisses, (...) pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde, (...), sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres, arrêtent la Constitution que voici. »
Au lieu d'une philosophie de l'Etat, je pourrais aussi argumenter sur les propres intérêts en m'appuyant sur les connaissances acquises dans le cadre de la coopération internationale en matière de santé. D'un point de vue économique, l'engagement international de la Suisse est judicieux - demandez à l'industrie pharmaceutique. Et les investissements dans le renforcement des systèmes de santé dans le Sud global nous protègent tous ici des conséquences d'une prochaine pandémie.
L'argument de l'intérêt personnel fonctionne-t-il mieux que l'appel à la solidarité ? Non, car il s'agit d'une division artificielle – l'homme est solidaire, agissant en commun par amour pour son prochain et pour la protection de toute la communauté. Si nous oublions cela, nous nous détruisons nous-mêmes.
Trente-cinq ans après l'effondrement du régime stalinien en Europe de l'Est, nous assistons au retour de la violence ouverte, à l'émergence de nouvelles frontières et à l'action solitaire des États nationaux. Tout cela n'est pas tombé du ciel. Depuis 35 ans, agit le poison du populisme national-conservateur et une doctrine d'État néolibérale. C'est une politique d'égoïsme et d'exclusion permanente de l'autre, une politique de diffamation permanente et de division, c'est la politique de la malveillance.
Opposons à cela une politique d'ouverture et d'espoir, de coopération et de solidarité. Gardons l’esprit de Noël...
Martin Leschhorn Strebel
Réseau Medicus Mundi Suisse
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Bonnes fêtes de fin d’année et bonne lecture!
"Pour la fin de cette année 2024, la CSSR publie un bulletin qui rappelle la nécessité des activités de soins de santé mentale qui sont prodiguées malgré le contexte de guerre, pour résister face à l’horreur du génocide en cours à Gaza. Un bulletin qui revient aussi sur les récentes décisions scandaleuses du Parlement, qui a décidé de rediriger une part importante des fonds prévus pour la solidarité internationale vers l’armée et les entreprises suisses."
"Bethléem, le tourisme s’est effondré et de nombreuses familles sont confrontées à des difficultés existentielles. L’Hôpital de l’Enfance Bethléem réagit en proposant des rabais et un soutien social afin de continuer à offrir des soins médicaux aux enfants."
"Des pluies torrentielles, des inondations et des glissements de terrain ont laissé une image de désolation au Sri Lanka ces derniers jours. Au moins 12 personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres sont toujours portées disparues. Selon les autorités locales, plus de 250 000 personnes ont quitté leur domicile. Plus de 3 000 personnes ont été placées dans des centres d'évacuation et environ 600 maisons ont été endommagées. Notre équipe sur place soutient les personnes touchées à Kilinochchi en leur fournissant du matériel de secours."
Medienmitteilung
"Der tropische Wirbelsturm Chido sorgt bei der Bevölkerung von Mosambik für eine weitere Belastung: Neben der allgegenwärtigen Armut und Tausenden von intern Vertriebenen hat der Sturm nun das Leid und die humanitäre Lage zusätzlich verschärft. Als Folge davon muss zusätzlich mit Cholera-Ausbrüchen gerechnet werden. Am 15. Dezember, erreichte der Zyklon Chido das Festland von Mosambik und brachte starke Winde mit sich. Total waren in diesem von Armut geprägten Land ungefähr 1,7 Millionen Menschen betroffen. Der tropische Wirbelsturm traf als Kategorie 4 (bis zu 250 km/h) im Süden der Küstenstadt Pemba in der Provinz Cabo Delgado auf Land und fegte genau über das Projektgebiet von SolidarMed."
Medienmitteilung
"Frauen und Mädchen mit Behinderungen sind besonders gefährdet, Gewalt und Missbrauch zu erleben. Deshalb fordert das SDDC: Die Benachteiligungen von Mädchenund Frauen mit Behinderungen müssen beseitigt werden, damit sie nicht länger Gewalt und Ausbeutung ausgeliefert sind."
"La numérisation enrichit notre vie à bien des égards, elle nous ouvre de nouvelles voies de communication et permet de partager nos connaissances. Mais il existe cependant des zones d'ombre que nous ne pouvons pas ignorer. Découvrez dans notre INFO comment nos organisations partenaires luttent contre la violence numérique, utilisent les réseaux sociaux pour les droits humains et développent des applications pour les femmes enceintes qui intègrent également les pères."
"Au Mali, IAMANEH et l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD) œuvrent ensemble pour mettre fin à l’excision. Le projet se concentre sur la collaboration avec les jeunes, qui se mobilisent contre cette violation des droits humains via les médias sociaux et des événements publics. Adam Dicko, fondatrice de l’AJCAD, et Daouda Ballo, expert en genre, utilisent la communication numérique de manière ciblée pour informer sur la santé sexuelle et reproductive. Dans un entretien avec IAMANEH Suisse, les deux mettent en lumière aussi bien les opportunités que les risques liés à cette forme de transmission des connaissances."
Catherine Keita, infirmière obstétrique au Mali, est une jeune femme de 31 ans qui s’investit activement avec notre organisation partenaire RIPOD pour mettre fin à l’excision.
"Madame Keita, pourquoi la lutte contre l’excision est-elle si importante pour vous? En tant qu'agent de santé et en tant que femme, je suis bien consciente des effets néfastes des mutilations génitales féminines. Il est donc essentiel pour moi de contribuer à l’élimination de cette pratique. - Quels sont ces effets négatifs ? L’excision est une cause importante de mortalité infantile et maternelle. Elle peut provoquer des fistules vaginales et compliquer les accouchements, car les organes génitaux externes de la fillette ou de la femme sont partiellement ou totalement enlevés. L’excision de type 3, ou infibulation, entraîne également des difficultés lors des rapports sexuels."
"Publié ce mercredi 20 novembre à Bangkok, le rapport 2024 de l'Observatoire des mines fait état d'une augmentation du nombre de victimes causées par les mines : 5757, dont 84 % sont des civils. Une augmentation de 22 % par rapport à 2022. Handicap International, qui a reçu le prix Nobel de la paix avec d'autres organisations pour sa lutte contre les mines, appelle les États à user de leur influence diplomatique pour cesser d'utiliser ces armes aveugles."
"Plus de 1000 jours depuis l’escalade de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’ensemble du territoire ukrainien vit toujours sous la menace des raids aériens. L’impact de cette guerre sur les civils est catastrophique à plusieurs niveaux. Décryptage."
"Les informations sur la santé sont parfois difficiles à comprendre. Elle le sont bien plus encore lorsqu’elles sont rédigées dans une langue étrangère. Depuis 20 ans, la plateforme migesplus.ch vise à rendre ces informations accessibles. Retour sur son évolution."
"Le robinet qui a été installé juste devant la maison de la famille de Barsha a beaucoup allégé le quotidien de cette adolescente de 14 ans. Avec l’aide des villageois, la Croix-Rouge a aménagé un système d’approvisionnement en eau. Celui-ci dessert 136 ménages et l’école en eau potable. Qu’est-ce que cela signifie pour les habitants de ce village de montagne népalais?"
"Aujourd'hui, le 20 novembre 2024, l'Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss TPH) organise un symposium intitulé « Women and Gender in Global Health » à Allschwil près de Bâle. Le symposium réunit environ 160 spécialistes issus du monde universitaire, de l'administration publique, d'organisations internationales et du secteur privé. L'objectif du symposium est de partager des idées et de développer des solutions innovantes pour améliorer la santé et le bien-être des femmes et des filles dans le monde. Dans le monde entier, les femmes sont confrontées à des conditions inégales en matière de leur santé. D'une part, des facteurs socioculturels tels que l'inégalité des rapports de pouvoir entre les hommes et les femmes, l'inégalité des possibilités éducatives et financières, et la violence liée au genre empêchent souvent les femmes d'accéder à des soins de santé de qualité."
"A study by the Swiss Tropical and Public Health Institute (Swiss TPH) and partners has shown that a new, locally adapted mental health intervention for women with young children in Zambia led to a 50% reduction in mental health symptoms. The intervention also empowered the women, resulting in a positive impact on the relationship with their children and their economic situation. The findings, published yesterday in The Lancet Psychiatry, represent an important step towards improving maternal mental health in sub-Saharan Africa, where evidence-based interventions, particularly for young mothers, are limited."
"Building on the first 1,000 days of life, the period from age two to five is a crucial but often overlooked window for providing children with nurturing care. Defined as the integration of health, nutrition, safety, responsive care-giving and early learning, nurturing care lays the foundation for children's long-term health and development. A new The Lancet series, with contributions from Swiss TPH, shows that nearly 182 million children aged three to four in low- and middle-income countries (LMICs) currently lack access to adequate care, putting their healthy development at risk."
"Swiss TPH, supported by the University of Basel, is the Leading House for bilateral research collaboration with partner institutions in Africa. Mandated by the State Secretariat for Education, Research and Innovation (SERI) in 2017, the Leading House Basel promotes and fosters scientific cooperation with key institutions in Africa for the funding period 2021-2024. In 2024, Swiss TPH, supported by the University of Basel's Innovation Garage and the Center for Development and Environment (CDE) at University of Bern, was confirmed to continue as the Leading House Africa from 2025-2028."
Le Centre de médecine tropicale et de médecine des voyages de Bâle, un centre de compétence de premier plan pour les maladies tropicales, élargit ses tâches.
Le service de médecine tropicale et de médecine des voyages assurera dès janvier la prise en charge médicale des demandeurs d'asile bâlois. Celle-ci devrait ainsi être (encore) améliorée. C'est une bonne nouvelle pour les demandeurs d'asile du centre fédéral d'asile (BAZ) de Bâle, situé à la Freiburgerstrasse. En effet, l'Institut tropical bâlois, affectueusement appelé « Tropeli » au coude du Rhin, reprendra la fourniture des prestations de santé au profit de l'OFPRA à partir de janvier 2025. Concrètement, c'est le service de médecine tropicale et de médecine des voyages qui sera en charge. Depuis janvier, il ne se trouve plus dans la villa de la Socinstrasse, mais dans la maison-tour de l'Aeschenplatz. Et la population bâloise qui aime voyager devrait bien le connaître, car rares sont ceux qui entreprennent un grand voyage sans venir y chercher une piqûre.
"Emma Hodcroft, responsable de groupe au Swiss TPH et professeure adjointe à l'Université de Bâle, a été désignée comme l'une des trois personnes à suivre pour façonner la science en 2025 par la célèbre revue Nature. Elle a été citée aux côtés de Mark Thomson, le prochain directeur général du CERN, et de Donald Trump, le presidente désigné des États-Unis."
Dans notre société, les personnes handicapées ou issues de l’immigration font souvent l’expérience de la discrimination et de l’exclusion, d’autant plus lorsqu’elles cumulent ces deux caractéristiques. Selon Livia Kläui, de Medicus Mundi Suisse, «Ce n’est qu’en pratiquant et en encourageant l’inclusion que nous pourrons saisir la chance d’une communauté diversifiée»
"An estimated 1.3 billion people globally experience significant disability. This figure has grown over the last decade and will continue to rise due to demographic and epidemiological changes. In 2022, the World Health Organization launched the Global report on health equity for persons with disabilities. This report demonstrated that many persons with disabilities are still being left behind. Experiencing persistent health inequities, persons with disabilities die earlier, they have poorer health and functioning, and they are more affected by health emergencies than the general population. These differences are largely associated with unjust factors both inside and beyond the health sector and are avoidable. The Global Report called upon Member States to take actions to make health sector more inclusive for persons with disabilities through the primary health care approach. This will be essential for countries to make health coverage truly universal and to progress towards other health-related targets in the sustainable development goals."
Les ONG critiquent la politique d'austérité du Conseil national dans la coopération internationale (CI)
Le Conseil national a décidé d'économiser au total 250 millions de francs dans le budget 2025 de la coopération au développement au profit de l'armée. Les ONG bâloises se disent choquées, parlent d'une décision d'orientation à courte vue et espèrent désormais que le Conseil des Etats se prononcera. (...) Martin Leschhorn Strebel, vice-président du PS de Bâle-Ville et directeur de Medicus Mundi Suisse, décrit que les économies massives signifieraient également un net recul pour le domaine de la santé : « Nous sommes sur le point de faire une percée dans le domaine des substances actives contre le VIH, la tuberculose et la malaria. Je parle d'innovations qui pourraient apporter des progrès médicaux et sanitaires et qui seraient un grand changement pour les personnes du monde entier ».
Rapport 2024 de l'OMS sur les dépenses mondiales de santé
Selon le rapport 2024 de l'OMS sur les dépenses mondiales de santé, publié à l'occasion de la Journée mondiale de la santé (JMS) le 12 décembre dernier, les dépenses de santé par habitant ont globalement augmenté de 60 % depuis 2000 - ce qui se traduit par une forte hausse des dépenses de poche, en particulier dans les pays à faible revenu. En contrepartie, les dépenses publiques de santé stagnent dans ces pays, car les gouvernements ont réduit les budgets de santé, tandis que l'aide internationale des donateurs comble une part croissante du déficit. Alarmé par cette évolution, le thème de la Journée de l'UHC de cette année est « La santé - une mission du gouvernement » : les dépenses publiques provenant de sources nationales sont absolument essentielles pour évoluer vers une couverture sanitaire universelle, tel est le message. La publication du rapport a coïncidé avec le lancement d'une nouvelle base de données de l'OMS sur les dépenses mondiales de santé - et marque le 25e anniversaire de l'enregistrement systématique du financement de la santé par l'OMS. En 1993, la publication par la Banque mondiale du rapport sur le développement mondial intitulé « Investir dans la santé » a aiguisé l'intérêt pour cette question et souligné l'importance des dépenses publiques de santé pour le développement en général.
"The Mpox outbreak in the Democratic Republic of the Congo and surrounding countries shows - as during the corona pandemic - the unequal access to vaccines worldwide. Vaccines exist, but the affected countries cannot afford the vaccine due to high prices and are dependent on donations. On the occasion of International Human Rights Day on 10 December, various German non-governmental organizations (NGOs) are therefore calling for the German government to make the human right to health a top priority and not to focus unilaterally on the interests of the pharmaceutical industry in global health policy."
La tuberculose est l'une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde, causant plus d'un million de décès par an et représentant un immense fardeau socio-économique dans les pays à revenu faible et intermédiaire. La détection précise et précoce de la tuberculose, en particulier des souches pharmacorésistantes, reste une priorité de santé publique globale stimulante. Cette première préqualification d'un test de diagnostic de la tuberculose marque une étape décisive et accélère les efforts de l'OMS pour aider les pays à avoir accès à des tests de tuberculose de haute qualité qui répondent à la fois aux recommandations de l'OMS et à ses normes de qualité strictes. Le test détecte la bactérie responsable de la tuberculose dans les échantillons de crachats et fournit des résultats précis en quelques heures. Parallèlement, le test identifie les mutations associées à la résistance à la rifampicine, un indicateur important de la tuberculose multirésistante.
Rapport mondial sur le paludisme 2024
Selon le dernier rapport mondial sur le paludisme de l'OMS, la maladie a continué de représenter une grave menace pour la santé globale. Ainsi, on estime que 263 millions de cas de paludisme et 597’000 décès ont été enregistrés en 2023. Cela représente environ 11 millions de cas de plus que l'année précédente et presque le même nombre de décès. La maladie continue de nuire de manière disproportionnée aux populations de la région africaine, où de nombreux groupes à risque n'ont toujours pas accès aux services dont ils ont besoin pour prévenir, dépister et traiter la maladie. Un ensemble élargi d'outils permettant de sauver des vies offre une meilleure protection contre la maladie, mais des investissements et des actions accrus sont nécessaires pour endiguer la menace. Le manque de financement a entraîné d'importantes lacunes dans l'approvisionnement en moustiquaires imprégnées d'insecticide et en médicaments. Le rapport mondial sur le paludisme de cette année souligne la nécessité d'une réponse plus globale et l'OMS demande instamment de donner la priorité aux soins de santé primaires, qui constituent la base de systèmes de santé efficaces.
Un plaidoyer de Hans Kluge et de Robb Butler
Cette question a été posée récemment par un jeune du réseau Youth4Health. La réponse est à la fois simple et triste : les raisons ne sont pas d'ordre médical. À l'occasion de la Journée mondiale du sida, nous constatons que les principaux obstacles qui subsistent dans la lutte contre le VIH/sida dans une grande partie du monde sont de nature politique. Des environnements restrictifs et intolérants. Stigmatisation, discrimination et même criminalisation de la transmission du VIH. Une acceptation inégale des interventions fondées sur des preuves et des recommandations. Aujourd'hui, nous disposons de tous les médicaments, outils et technologies nécessaires pour vaincre le SIDA. Un test de séropositivité n'est plus une condamnation à mort. Des améliorations spectaculaires dans le traitement antirétroviral (TAR) permettent aux personnes vivant avec le VIH de mener une vie saine et longue - en particulier si elles sont diagnostiquées tôt et prennent des médicaments antiviraux. Et il ne faut pas oublier : Nous disposons de moyens de prévention très efficaces, comme la prophylaxie pré-exposition ou PrEP, et - last but not least - les préservatifs. En juillet dernier, l'ONUSIDA a indiqué que la pandémie mondiale de sida pourrait prendre fin d'ici 2030 si les chefs d'État et de gouvernement augmentaient les ressources, notamment pour la prévention du VIH. En donnant la priorité à des approches préventives combinées, nous pouvons réduire les nouvelles infections.
Rapport de l'ONUSIDA sur la Journée mondiale de lutte contre le sida 2024
Bien que la fin du sida soit à portée de main au cours de cette décennie, la communauté internationale n'est pas sur la bonne voie. Près d'un quart des 39,9 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde ne reçoivent pas de traitement salvateur. Par conséquent, une personne meurt chaque minute des suites du sida. Le nouveau rapport de l'ONUSIDA intitulé « Take the Rights Path », publié à l'occasion de la Journée mondiale du sida 2024, souligne l'urgence de respecter les droits de l'homme : « Pour stopper la progression de la pandémie, il est nécessaire que les programmes qui sauvent la vie soient accessibles à tous ceux qui en ont besoin et sans crainte. Les lois qui pénalisent, discriminent ou stigmatisent les personnes entravent l'accès à la prévention, au dépistage, au traitement et aux soins du VIH. Le rapport présente des exemples de stratégies et de programmes éprouvés dans le monde entier, qui ont permis avec succès l'accès aux services liés au VIH dans le respect des droits humains. Le rapport réunit les dernières recherches, des études de cas et des contributions invitées de leaders mondiaux, et contient des recommandations pour mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030.
A first-of-its kind study from the World Health Organization and the Georgetown University looks at laws and policies in 182 countries; finds just over half of countries have aligned half of laws with the Global Health and Care Worker Compact.
"New research published today on the laws and policies of 182 countries finds the rights and protections for health and care workers differ greatly between countries and across issues. The first-of-its-kind study of the legal environment in which health workers and care workers do their jobs was published today in PLOS Global Public Health and shows countries around the world and across income levels innovating for the rights and protection of people protecting the public’s health. But it also finds many of these workers remain vulnerable, years after the COVID-19 pandemic illustrated the fragility of the global health and care workforce."
We are in the midst of a major societal transformation that is linked to the development of technology
"On 21 November 2024, our Director, Professor Ilona Kickbusch, delivered the keynote speech at the Global Forum for Health Promotion in Geneva. Speaking on the topic of Digitalization as a Growing Determinant of Health and Well-being, Ilona used the speech to highlight the need for action from public health agencies, governments and digital tech companies to address the digital determinants of health. - Health promotion aims to understand how digital transformations can contribute to empowerment and help moving health forward, but it also has a responsibility to analyze where digital determinants hinder and endanger health – and to respond."
'We realised it was necessary to form an association. Why? So we could go and motivate our own, which are other men, who live in rural areas,' says Luckson Zanamwe, a member of a diabetes self-support group at Chikombedzi Hospital, Zimbabwe. Luckson's group was formed as part of the 'Improving access and quality of diabetes care in rural Zimbabwe' project, funded by WDF. "This three-year initiative aims to decentralise standardised diagnosis, treatment, and follow-up of patients with diabetes to the primary level within three districts in Masvingo Province. The project also focuses on rolling out a comprehensive training package for healthcare workers, enhancing patient health literacy and community awareness on healthy lifestyle and disease prevention, and improving stakeholder coordination and NCD advocacy."
"Non-communicable diseases (NCDs) like cardio-vascular diseases, diabetes, and chronic respiratory conditions have become a pressing health and social issue in Albania. Over the past two decades, these illnesses have grown common, much like in other parts of the world, as rapid urbanisation and unhealthy modern lifestyles take their toll. Ironically, this rise in NCDs is partly a result of progress—longer life expectancy made possible by fewer infant deaths and better control of infectious diseases. The challenge now is to build on these achievements by finding effective ways to prevent and manage chronic illnesses, ensuring that longer lives are also healthier ones."
"Nikotinbeutel sind der Rauschmittel-Hype unter Jugendlichen: günstig, leicht zu verstecken, schnell wirksam. Die perfide Idee der Tabakindustrie geht auf – trotz Verbot."
Climate Action Accelerator "An increasing number of organisations providing essential services - whether in health, international aid, or education - are making commitments and taking action to reduce the climate and environmental impact of their operations. While many challenges in implementation are sector-specific, a significant portion of the measures needed to reduce emissions and environmental impact exist and are applicable across sectors. In this webinar, Climate Action Accelerator staff will present methodologies, tools and resources, developed by the Accelerator, to support organisations in reducing their climate and environmental impacts in line with the Paris Agreement. An overview of key resources and case studies developed by the Exponential Roadmap Initiative, one of the leading global initiatives on scaling up climate action, will allow participants to connect to larger decarbonisation efforts. "
Swiss TPH "The Certificate of Advanced Studies in “Health Systems and Management (CAS HSM)” provides international participants with the competencies to plan sustainable improvements to healthcare systems that take into account diverse cultural settings and social and ethical responsibilities. Participants also acquire the ability to communicate and work in a professional and managerial manner in a multidisciplinary environment. With a focus on practical application and interactive training, participants of the CAS HSM benefit from engaging with experts from various fields and with the international and diverse student body participating in the full-time Diploma of Advanced Studies in “Health Care and Management: From Research to Implementation” (DAS HCM) course."
Swiss TPH “Organisations work the way human beings create them” (Peter M. Senge, 1996). In today’s fast-paced world, change is a constant and increasingly complex element of organisational management. Traditional management approaches often lack specificity and awareness for current environmental, societal and technological transformations. The future success of organisations in the 21st century, however, will depend on their response to these rapidly shifting trends. Will leaders cling to the status quo and be left behind? Or will they embrace the changing landscape and become drivers for change?
Direktion für Entwicklung und Zusammenarbeit - DEZA "Am International Cooperation Forum (IC Forum) kommen jedes Jahr Fachleute aus Politik, Wirtschaft, Forschung, Philanthropie und der Zivilgesellschaft zusammen. Vertreten sind aber auch die breite Öffentlichkeit und nicht zuletzt die Jugend. Ihr gemeinsames Ziel ist es, Herausforderungen anzugehen und verschiedene Ansätze und Lösungen für die internationale Zusammenarbeit zu prüfen. Das 4. IC Forum ist dem Thema nachhaltige Wirtschaftsentwicklung gewidmet und findet am 27. und 28. Februar 2025 in der ETH Zürich statt. Machen Sie mit!"
World Health Organization (WHO) "The Global conference on air pollution and health: accelerating action for clean air, clean energy access and climate mitigation will highlight policy solutions for air pollution and lack of energy access and catalyse evidence-based, multi-sectoral actions in cities, countries and regions. Participants include Ministers of Health, respective Ministers of Environment, Energy and officials of national, intergovernmental and development agencies; health professionals; mayors, local authorities and planners; representatives of critical sectors such as energy, transport, industry, waste and land-use; as well as delegates from research, academia and civil society."