Face à la guerre qui fait rage au Proche-Orient, le comité et le secrétariat de Medicus Mundi Suisse ont rédigé ensemble un éditorial. Ils y soulignent que les centres de santé et le personnel de santé ne doivent jamais faire partie d’une stratégie de guerre. Ils se prononcent contre la haine, la violence et la résurgence de l’antisémitisme dans notre pays.
Nous écrivons cet éditorial tout en sachant que nos mots sont dérisoires face à tout ce qu’il y aurait à dire. Nous l’écrivons tout en sachant qu’en tant que Réseau engagé pour le droit à la santé pour tous, nous ne pouvons pas nous taire.
Cette nouvelle phase dans un conflit qui dure depuis longtemps, a été initiée par un plan meurtrier du Hamas : l’attaque brutale de cette organisation contre la population et les habitants d’Israël, à la manière d’un pogrom, et la prise en otage d’innombrables civils ont conduit à la situation actuelle. Rien ne peut ni ne doit effacer de notre conscience cette terreur perpétrée par le Hamas.
Le comité et le secrétariat sont profondément préoccupés par le fait que dans cette guerre, comme de plus en plus souvent dans les conflits armés, les centres de santé sont la cible d’attaques militaires. La communauté internationale ne peut pas se contenter d’accepter cette violation répétée du droit international humanitaire. Il en va de même pour la violence à l’encontre du personnel de santé. Ce sont eux qui, même dans des contextes difficiles, veillent à ce que l’humanité ne périsse pas et à ce que le chemin menant à un vivre ensemble non-violent ne soit pas fermé.
Les centres de santé ne doivent jamais faire partie de la stratégie de guerre, même pas comme élément de ses préparatifs. C’est le cas lorsqu’ils sont utilisés comme installations de commandement ou comme dépôts d’armes. Ce faisant, les puissances belligérantes ébranlent la confiance dans les centres de santé en tant que lieu où tous reçoivent les soins médicaux nécessaires. De plus, elles mettent gravement en danger les patient∙e∙s si un conflit se transforme en guerre.
Au regard de la logique médiatique dans laquelle s’inscrit la guerre au Proche-Orient, le secrétariat et le comité rappellent que parallèlement à cette guerre, il en existe d’autres, ainsi que des conflits, dans lesquels le droit à la santé de même que l’accès à des services de santé sûrs sont refusés à la population civile. Les droits humains sont universels et indivisibles. Nous devons respecter cela.
Le comité et le secrétariat sont solidaires des victimes de ces guerres. Nous sommes également solidaires du personnel de santé qui s’engage dans le monde pour le droit à la santé dans des conditions très difficiles. Nous refusons la haine et la violence, l’inégalité, l’exclusion et la discrimination. Et nous nous opposons en particulier au racisme, à l’islamophobie et à l’antisémitisme ici en Suisse.
Le comité et le secrétariat du réseau Medicus Mundi Suisse
"Nous nous sommes unies ce soir sur la place des Nations à Genève aux côtés de Broken Chair avec les organisations Intersos, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières et Terre des hommes Lausanne. Nous nous mobilisons et soutenons l’appel à un cessez-le-feu, #CeasefireNow, pour éviter que la catastrophe humanitaire ne s’aggrave. (...) Des centaines d'organisations de la société civile, y compris des agences humanitaires dans le territoire palestinien occupé, et des groupes de défense des droits dans le monde entier, ont appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et en Israël, seul moyen réaliste et efficace d'alléger ces souffrances choquantes et de sauver des vies."
"La COP 28 s’ouvre le 30 novembre à Dubaï. Un moment clé où nous porterons des messages forts en faveur des communautés et des individus les plus vulnérables impactés par le changement climatique, notamment les personnes handicapées. (...) Nous nous réjouissons que l’inclusion sociale figure parmi les 4 thèmes transversaux de la conférence cette année, et engage les États membres à prendre des mesures urgentes, équitables et inclusives face au changement climatique."
Communiqué de presse
"L’Aide Suisse contre le Sida gère le service fédéral de déclaration des discriminations et violations de la protection des données des personnes vivant avec le VIH. Le dernier rapport enregistre pour l’année en cours 98 cas de discrimination, même s’il faut supposer que le nombre de cas non recensés est très élevé. La discrimination persistante dans le secteur de la santé est particulièrement inquiétante. Le rapport de cette année documente les cas dans lesquels l’accès à des prestations médicales a été refusé à des personnes vivant avec le VIH. Pour lutter contre cette tendance préoccupante, l’Aide Suisse contre le Sida lance une campagne qui s’adresse aux services sociaux et de santé. L’objectif est de transmettre des connaissances, d’éliminer les préjugés et de promouvoir un accueil non discriminatoire des personnes vivant avec le VIH. Aujourd’hui, le VIH peut être traité si efficacement que la charge virale n’est plus détectable, ce qui exclut toute transmission dans la vie quotidienne ou dans le cadre de traitements médicaux. Il est grand temps que l’ensemble du secteur de la santé prenne conscience de cet état de fait. En coopération avec des organisations professionnelles importantes du domaine de la santé comme l’Association suisse des médecins-assistant·x·e·s et chef·x·fe·s de clinique (ASMAC), la Société suisse des médecins-dentistes (SSO) ou l’Association Suisse des infirmières et infirmiers (ASI), l’Aide Suisse contre le Sida diffuse en conséquence le message suivant: Accueillez les personnes vivant avec le VIH en toute quiétude. En particulier dans le secteur de la santé."
Communiqué de presse
"L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) annonce une recrudescence du nombre d’infections sexuellement transmissibles (IST) devant être déclarées. Au vu de cette évolution, il est plus important que jamais de réaliser des dépistages réguliers dans les groupes de personnes particulièrement exposés, même en l’absence de symptômes. Pour y parvenir, il est indispensable de renforcer le travail de prévention spécifique aux groupes clés ainsi que dans les centres de santé."
Communiqué de presse
"Des personnes défendant le droit à l’avortement et fournissant des services essentiels sont montrées du doigt, menacées, agressées et injustement poursuivies en justice, ce qui rend leur travail de plus en plus difficile et dangereux."
Nouveau dépliant sur la contraception
« La contraception en bref » est le nom du nouveau dépliant « Contraception - Et si on en parlait ? », qui fournit des informations brèves et concises sur les différentes méthodes contraceptives ainsi que sur la contraception d’urgence en Suisse. Cette nouvelle édition est maintenant disponible en russe et en ukrainien, ceci en plus des versions en allemand, italien et français. Les traductions en farsi et arabe suivront d’ici la fin de l’année."
"Sex and Facts, anciennement sex-i, est un outil unique en son genre pour soutenir les personnes professionnelles dans leur travail de conseil en santé sexuelle, en particulier auprès des personnes en situation de vulnérabilité avec un parcours de migration et peu de connaissances des langues nationales. Depuis le 2 novembre, le site s'est métamorphosé avec une nouvelle identité visuelle. Des cartes de promotion du site au format carte de visite munies d’un QR-code peuvent être commandées gratuitement sur le shop SSCH. Elles sont prévues pour une distribution aux personnes en consultation afin qu’elles aient facilement accès aux informations."
"Kelly Chibale was – to say the least – not born into science. Yet, he has become one of the most influential researchers in the field of drug discovery and development globally. Born in a rural part of Zambia, Kelly’s childhood was a struggle for bare survival. There was no running water, let alone television to provide entertainment. Instead, dusty roads, poverty and violence. “Education, which was free at the time, was the only way out of poverty for me,” Kelly Chibale recalls. Secondary school awakened in him a talent and fascination for chemistry. Mixing liquids to make them appear in new colours turned out to be a real miracle."
»Das Schlimmste ist, wenn man weiss, was zu tun wäre, aber die Ausrüstung dazu nicht hat. Das ist traurig und frustrierend.«
"In Tansania sterben jährlich rund 45’000 Neugeborene aufgrund unzureichender medizinischer Versorgung. In einem dreijährigen Projekt verbessert SolidarMed die Überlebenschancen von Frühgeborenen und untergewichtigen Neugeborenen in der ländlichen Region Morogoro und setzt dabei auf eine bewährte Methode. (...) Dank SolidarMed hat sich die Situation am Mahenge-Spital bereits stark verbessert: Das Distriktspital ist eines von drei Spitälern in der ländlichen Region Morogoro, deren Abteilungen für Neugeborene mit der Unterstützung von SolidarMed ausgebaut werden."
"Diabetes is one of the most common non-communicable diseases worldwide. In Zimbabwe and Lesotho, SolidarMed is working with the World Diabetes Foundation to provide access to diabetes prevention, diagnosis and treatment for people in rural regions. Diabetes causes around two million deaths a year, most of which are in low- and middle income countries. Particularly in rural regions of southern Africa, hospitals and health centres have until now been barely equipped to handle such non-communicable diseases, and so medical care and prevention are virtually non-existent."
"Planifiée par le Calcutta Rescue Research Collaborative (CRRC) – un partenariat entre des chercheurs et des médecins à plein temps et bénévoles dans le monde entier – 12’000 heures d’interviews seront réalisées au cours des cinq prochains mois avec environ 1’200 personnes interrogées dans 25 bidonvilles. En quoi les premières études MPI ont-elles aidé CR ? La première enquête MPI de CR en 2019 a aidé CR à bien des égards. Elle a montré de grandes différences dans l’ampleur des privations et de la pauvreté d’un bidonville à l’autre. Les problèmes exacts dans les différents bidonvilles ont ainsi été identifiés avec plus de précision."
« Le véhicule-cuisine est venu dans notre quartier et la cuisinière Didi, comme nous l’appelons affectueusement, ne nous a pas seulement montré comment cuisiner des aliments sains, mais nous a aussi permis de les essayer nous-mêmes. De cette manière, nous pouvons apprendre à bien faire les choses et à nourrir nos familles », a déclaré Puja, qui vit dans le bidonville de Dilerjung, où CR propose des soins de rue, une sensibilisation à la santé et une éducation. Puja n’est qu’une des nombreuses jeunes femmes et mères qui, grâce à un partenariat unique entre CR et deux organisations pionnières, apprennent à préparer des repas délicieux et sains à partir d’ingrédients abordables."
Patient involvement can improve the quality of health service
"The first ever Patient Forum in Moldova took place on September 28 in Chisinau, Moldova. The Patient Forum was organized within the project "Towards health equity through social accountability", implemented by the Swiss Red Cross in partnership with the local NGOs "CASMED" and "HOMECARE", as part of the „Progressing towards Universal Health Coverage in Moldova” support program carried out in jointly with the World Bank, with the financial support of the Swiss Government. Patients can make a significant contribution to monitoring and improving the quality of health services by reporting their experience, expressing their views on the care they have received and identifying potential deficiencies."
"Fuyant les combats dans le Haut-Karabakh, plus de 100 000 personnes ont cherché refuge en Arménie. La Croix-Rouge arménienne s’est rapidement mobilisée pour leur porter secours. Le soutien prodigué par la Croix-Rouge suisse – préparation de longue date à la gestion de telles crises et contributions en espèces pour les personnes déplacées – l’aide à affronter l’urgence."
"Sanaa Youssef Mousallem faisait partie de cette classe moyenne libanaise qui a disparu avec la crise de 2019. L’effondrement socioéconomique a fait voler en éclat tous les filets sociaux et une majorité de la population ne parvient plus à satisfaire ses besoins vitaux. Les centres de soins de la Croix-Rouge sont chaque jour plus fréquentés et témoignent de la crise sans précédent que traverse le pays."
Communiqué de presse
"Cette année, l’appel de la Conférence des évêques suisses à la collecte traditionnelle de Noël au profit de l’Hôpital de l’Enfance Bethléem est particulièrement d’actualité. Le produit de cette collecte sera intégralement reversé à l’Hôpital de l’Enfance Bethléem. La solidarité des fidèles catholiques de Suisse est synonyme d’espoir et de santé pour les enfants malades de Palestine. Les enfants ne sont pas responsables, et pourtant ce sont eux qui souffrent le plus de la guerre à Gaza. Ce conflit touche tout particulièrement les enfants malades de Cisjordanie du fait des restrictions d’accès à l’hôpital de Bethléem. Une hotline a donc été mise en place pour assurer des consultations téléphoniques, et le personnel veille à ce que les enfants atteints de maladies chroniques reçoivent à la maison les médicaments dont ils ont un besoin vital."
Final report by Labila Sumaya Musoke and Thomas Schwarz (Medicus Mundi International)
Report: Symposium “50 years Medicus Mundi Switzerland, November 2023" by Natalie Tarr and Martina Staenke
The discussion on decolonization and decolonizing partnerships, work, and how we go about collaborating internationally is a topic the NGO world has put high on its agenda. While the concepts of decolonization and decoloniality still need further reflection, their political demands correspond with a critical assessment and self-assessment of aid as expressed by actors within and outside the aid sector, also in the field of international health cooperation. To mark its 50-year anniversary, Medicus Mundi Switzerland (MMS) organized a one-day symposium to reflect about the work of internationally active NGOs, Civil Society Organizations, and trans-continental partnerships with regard to this call for decolonization. MMS is a network organization of Swiss NGOs and professionals working in international health cooperation. As such, it provides a platform for its members to exchange knowledge, experience, and ideas and to collaborate.
Un plaidoyer d'experts du Service de médecine tropicale et humanitaire (SMTH) et du Service d'oncologie, des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
L'accès aux médicaments joue un rôle essentiel dans la réalisation de la couverture sanitaire universelle (CSU) et figure parmi les objectifs de développement durable liés à la santé. Dans le cadre de cet objectif, l'accent est mis à la fois sur la disponibilité et l'accessibilité financière. En considérant les médicaments destinés à traiter différentes pathologies, ces questions de disponibilité et d'accessibilité financière entraînent des répercussions diverses sur les populations et les systèmes de santé à l'échelle globale. Bien que l'on pense souvent qu'il s'agit principalement d'un défi pour les pays à faible et moyens revenu (PFMR), les récentes pénuries et l'augmentation des prix des nouveaux traitements pour certaines maladies, telles que le cancer, mettent en péril l'accès aux médicaments, même dans les pays comme la Suisse.
"LUSAKA, Zambia – The silver lining to Africa being denied access to COVID-19 vaccines during the pandemic is how it has galvanised continental leaders to focus on self-reliance – instead of depending on wealthy countries for assistance. The determination to build the continent’s health capacity was abundantly evident at this week’s Conference on Public Health in Africa (CPHIA) hosted by the Africa Centres for Disease Control and Prevention (Africa CDC). “Having a major conference like CPHIA on the continent here in Africa means that we can change the narrative. It means that we can lead the conversation. We can change it by centring what matters most to African communities and spotlighting extraordinary science from African researchers that would normally go unnoticed,” said Shingai Machingaidze, Africa CDC’s acting chief scientist and a rising star in global health."
Le changement climatique est considéré comme la plus grande menace pour la santé à laquelle le monde sera confronté au 21e siècle.
Dans le dernier "Lancet Countdown on Health and Climate Change", publié le 14 novembre 2023, des experts de 52 institutions universitaires et organisations des Nations unies de premier plan évaluent ce qui se passera si le réchauffement climatique n'est pas stoppé et si l'objectif de 1,5 degré fixé en 2015 dans l'accord novateur de Paris sur le climat n'est pas atteint. Le rapport montre comment le changement climatique a un impact croissant sur la santé et la survie des populations du monde et prévoit que ces risques pourraient s'aggraver considérablement si l'on continue à ne rien faire. Ainsi, la superficie des terres touchées par une sécheresse extrême a augmenté pour atteindre 47 % en 2013-22, ce qui met en péril la sécurité de l'eau et de l'alimentation, en priorité dans les pays africains et en Amérique centrale et du Sud, et expose des millions de personnes au risque de malnutrition et à des conséquences sanitaires potentiellement irréversibles. Selon le rapport du Lancet, les maladies infectieuses continueront également à se propager et représenteront également un nouveau danger pour l'Europe.
"The inaugural Health Day at COP28 on Sunday saw a strong push by some global leaders, led by US Climate Envoy John Kerry, for a swift transition away from the world’s dependence on fossil fuels. While some countries echoed Kerry’s call for a fossil fuel-free future, others remain hesitant. The high-level Health Day, the first in 27 years of climate conferences, unfolded amidst an uproar over the revelation of remarks by COP President Sultan Al Jaber, who also serves as CEO of the United Arab Emirates national oil company Adnoc. Al Jaber, whose dual role as COP28 President and oil barron is viewed by many observers as a serious conflict of interest, stated in a leaked conference call one week before the summit that there is “no science” behind the claim that phasing out fossil fuels is required to slow global warming, suggesting it could send society “back into caves.”
"The concept of the ‘commercial determinants of health’ (CDOH) has been developed by public health researchers as a way to describe the political economy of corporations and the impact of their practices on health, social inequalities and climate change. In this analysis, we assess the conceptual work that has developed this field and the influence of the more established ‘social determinants of health’ models. We highlight the dominance of epidemiologic and biomedical concepts on understandings of structure and agency in the CDOH literature and argue that the terminology of ‘risk factors’, ‘drivers’ and ‘pathways’ reflects an agent-centred approach. We suggest that, as a result, there is a tendency to overlook the importance of political institutions in shaping the exercise of corporate power."
The evaluation concluded that the effectiveness and impact of the PH ERU CCMC deployment were significant, and it probably succeeded in contributing to the early detection and treatment of cholera cases at community level, which potentially had a positive impact on reducing morbidity and mortality.
"Cholera is an acute diarrheal disease that is spread through contaminated food and water. It can cause fast dehydration and lead to death in those severely affected. Preventing dehydration is thus key and around 80% of cases can usually be treated at the community level by providing adequate rehydration with Oral Rehydration Salts, safe water and key health and hygiene promotion messages at Oral Rehydration Points. As part of the strengthening of Public Health (PH) responses through Emergency Response Units (ERUs) within the Red Cross Red Crescent Movement, an ERU focused on the Community Case Management of Cholera (PH ERU CCMC) was developed by the Swiss Red Cross with support from other national societies and the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies."
New WHO campaign highlights tobacco industry tactics to influence public health policies
"The tobacco industry threatens not only public health, it also causes economic strain and next generation addiction. It seeks to sabotage health policies, affects the environment in negative ways, and its dirty money buys influence, promotes misleading narratives, takes advantage of loopholes and pays for tactics to sabotage tobacco control."
La législation polonaise en matière d'avortement est l'une des plus restrictives d'Europe. Les avortements ne sont autorisés que pour deux raisons : lorsque la grossesse met en danger la vie ou la santé de la femme enceinte et lorsqu'elle résulte d'un viol ou d'un inceste. Si la simple possession ou l'autogestion de médicaments abortifs n'est pas un crime en Pologne, toute personne ou médecin qui aide des femmes enceintes à obtenir un avortement, en dehors des motifs limités autorisés par la loi, est passible de sanctions pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement. Le mouvement anti-avortement se développe et il est nécessaire de mieux protéger les personnes qui défendent le droit à l'avortement et fournissent des services essentiels. Ces personnes sont de plus en plus stigmatisées, intimidées, attaquées et font l'objet de poursuites injustes, ce qui rend leur travail difficile et dangereux.
A new report by UNAIDS demonstrates the critical role communities play, and how underfunding and harmful barriers are holding back their lifesaving work and obstructing the end of AIDS.
"As World AIDS Day (1 December) approaches, UNAIDS is urging governments across the world to unleash the power of grassroots communities across the world to lead the fight to end AIDS. A new report launched today by UNAIDS, Let Communities Lead, shows that AIDS can be ended as a public health threat by 2030, but only if communities on the frontlines get the full support they need from governments and donors. “Communities across the world have shown that they are ready, willing and able to lead the way. But they need the barriers obstructing their work to be pulled down, and they need to be properly resourced,” said Winnie Byanyima, Executive Director of UNAIDS. “Too often, communities are treated by decision-makers as problems to be managed, instead of being recognised and supported as leaders. Communities are not in the way, they light the way to the end of AIDS.”
A few days ahead of COP28 – which will address the impact of climate change on health for the first time – Board members noted that climate disasters disproportionately affect low- and middle-income countries with high disease burdens, weak health systems, and fragile political or conflict contexts, putting communities – who have contributed the least to global carbon emissions – at risk.
"The Board of the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria held its 50th meeting this week in Geneva, Switzerland. Two months after the release of the Global Fund’s Results Report, Board members praised the unprecedented progress achieved in the fight against the three diseases in 2022 and the significant investments made to strengthen health systems around the world, including through the reprogramming of funds from the Global Fund’s COVID-19 pandemic response. However, they expressed concern that the growing challenges of climate change, conflict, and the erosion of human rights undermine the partnership’s ability to end the three diseases by 2030."
"A new set of HIV Prevention & Accountability reports developed by Frontline AIDS and community partners in India and nine countries in Africa show that while governments have made important progress in reducing the number of people newly acquiring HIV, most are still not investing enough in HIV prevention. Many governments are still reluctant to make much-needed changes to remove barriers to prevention methods and treatment for those most affected by HIV, including men who sex with men, transgender people, sex workers, people who use drugs and adolescent girls and young women."
"Developed under the You(th)Care programme, this toolkit is meant to increase young people's understanding of self-care and to equip self-care champions with resources and know-how to be super effective advocates. Youth-led organisations and You(th) Care partners in Kenya, Tanzania, and Zambia can also use it to train young people, the community, and others, like organisations, community advocates and caregivers beyond these three countries."
Girls and women suffer the most from the climate crisis despite having contributed the least.
"At the Women Deliver 2023 Conference (WD2023), the intersection of girls and women and the climate crisis was a cross-cutting issue recognized as one of the biggest challenges to gender equality globally. Many critical topics and calls-to-action were raised, and we have identified three main themes: 1. Bodily autonomy is a climate justice issue; 2. Girls, women, and youth are key to driving climate justice; 3. We need feminist systems change.- “Women did not know that they had rights regarding the environment and land. With the effects of climate change, women have to travel long distances to secure food, health, and education in Senegal. Women do it all and men only take the money to marry someone else. Women are in charge of the household but are particularly vulnerable."
Putting the specific needs of individuals and communities at the heart of HIV/AIDS care, by harnessing behavioural science, is key to building on the progress already been made.
"(...) Botswana’s achievements stem mainly from efforts to ensure that people living with HIV — and those at greatest risk of contracting the infection — can access life-saving interventions. These include drugs that eliminate the risk of parent-to-child transmission; antiretroviral therapy, which by suppressing the virus, both protects the infected person from severe illness and death, and blocks further transmission; condoms; voluntary male circumcision; and pre-exposure prophylaxis therapy (PrEP), all of which reduce people’s chances of contracting the virus. But as infection becomes less common globally, it is becoming more challenging to reach the individuals and communities that continue to be severely affected by HIV/AIDS."
"Delegations of a group of developing countries were taken by utter surprise this week, when it became known that one of their top negotiators from the influential Africa Group, has been abruptly asked to pack up and head home in the midst of crucial negotiations in global health. This development is striking given the decisive role played by a prominent Namibian diplomat who has been known for taking strong positions on equity related provisions in on-going global health negotiations to reform the governance of health emergencies. This transpired just as Geneva is gearing up for a crucial week-long meeting where the Intergovernmental Negotiating Body on the Pandemic Agreement will meet at WHO during 4-6 December, immediately followed by the Working Group set up to amend the IHR during 7-8 December."
"This is a bumper week for pandemic negotiations – the last formal set for the year – with meetings of both the World Health Organization’s (WHO) intergovernmental negotiating body (INB) and the Working Group on Amendments to the International Health Regulations (WGIHR). (...) The International Health Regulations (IHR) define the processes leading to the declaration by the WHO Director General of a public health emergency of international concern and member states’ responsibilities. They are the only global internally binding obligations related to health emergencies."
"LUSAKA, Zambia – Ensuring that Africa can manufacture its own vaccines will represent “the second independence of Africa”, Dr Jean Kaseya, Director General of the Africa Centre for Disease Control and Prevention (Africa CDC), said at the start of the Conference for Public Health in Africa 2023 (CPHIA) on Monday. “Many African countries got their independence [from colonisers] in the 1960s, but we saw in COVID that we are not independent,” Kaseya told a media briefing shortly before CPHIA’s opening. “Other continents locked their doors and we were left beyond.” With over 5,000 in-person delegates and an additional 20,000 virtual participants in attendance, Kaseya described CPHIA23 as the largest global public health event outside the annual World Health Assembly."
As the Global North poaches African doctors, healthcare falls to overworked and unmentored interns, some of whom learn medical procedures from YouTube.
"Fifteen of the world’s (fiscally) richest countries have over 55,000 African doctors in their health systems, a new data analysis by The Continent shows. These are doctors who qualified before entering those countries. The United Kingdom is the top culprit, followed by the United States, France, Canada, Germany and Ireland, in that order. Of the African countries being drained of doctors, an analysis of the latest data from the Organisation for Economic Cooperation and Development shows that Egypt has lost the most, followed by Nigeria, South Africa, Algeria and Sudan."
Empathische Führungspersönlichkeit für Internationale Zusammenarbeit gesucht. Bewerbungsfrist: 16. Dezember 2023
"In Ihrem Wirken für eine gesunde Welt tragen Sie zusammen mit der Geschäftsleitung die Gesamtverantwortung für die Umsetzung der Strategie und führen den Betrieb operativ. Sie stellen eine proaktive Kommunikation sicher und prägen eine konstruktive und integrierende Zusammenarbeit mit verschiedenen internen und externen Anspruchsgruppen. Sie optimieren Prozesse und Abläufe und sichern die Zukunft von SolidarMed. (...) Diese Rolle bietet Ihnen eine spannende, sinnstiftende und entwicklungsfähige Aufgabe in einem kompetenten, engagierten und internationalen Team mit flachen Hierarchien. Neben den erstklassigen Anstellungsbedingungen geniessen Sie auch eine inspirierende Arbeitsumgebung im Herzen von Luzern. Wir freuen uns auf Ihre Bewerbung bis zum 16. Dezember 2023 als PDF an bewerbung@kampahire.ch. Für weiterführende Informationen kontaktieren Sie Rosmarie Quadranti unter 079 865 66 11 oder rosmarie.quadranti@kampahire.ch .
Women's Hope International "Im Rahmen der Präventionskampagne "16 Tage gegen Gewalt an Frauen" zeigen wir den Film 'A Thousand Girls like Me' der afghanischen Regisseurin Sahra Mani. Anschliessend gibt es ein Gespräch zur Situation von gewaltbetroffenen Frauen in Afghanistan. Der Dokumentarfilm "A Thousand Girls like Me" von der afghanischen Regisseurin Sahra Mani begleitet Khatera, welche jahrelang von ihrem Vater sexuell missbraucht wurde. Schwanger mit dem zweiten Kind ihres Vaters beschliesst sie, den Fall publik zu machen und den Missbrauch vor Gericht zu bringen. Dabei muss sie nicht nur gegen die patriarchale Gesellschaft und ein korruptes Rechtssystem ankämpfen, sondern auch gegen die eigene Familie und Nachbarschaft. - Der Filmevent in Basel am 8. Dezember 2023 findet in Kooperation mit IAMANEH Schweiz statt und ist Teil des Frauenstark! Filmfestivalprogramms. Beide Events werden im Rahmen der Kampagne 16 Tage gegen Gewalt an Frauen organisiert."
Medicus Mundi International (MMI) "The People’s Health Movement (PHM), the Medicus Mundi International Network (MMI) and the Geneva Global Health Hub (G2H2) will convene, on 18 December 2023, a first intersessional civil society check-in meeting in view of the 154th Session of the WHO Executive Board in January 2024. Join us if you like to know more (and/or share information) about access to and expected working conditions for civil society at EB154, key agenda items and resolutions expected to be adopted by the Executive Board in January, and more."
Swiss TPH Participants will learn the key concepts, terminology and methodologies used in economic evaluation in health sector settings and have the opportunity to apply these in practical exercises and assignments. The aim is to equip future managers in health care with the tools needed to interpret, commission and guide economic evaluation in their work as one of the essential elements of decision-making.
Swiss TPH “Organisations work the way human beings create them” (Peter M. Senge, 1996). In today’s fast-paced world, change is a constant and increasingly complex element of organisational management. Traditional management approaches often lack specificity and awareness for current environmental, societal and technological transformations. The future success of organisations in the 21st century, however, will depend on their response to these rapidly shifting trends. Will leaders cling to the status quo and be left behind? Or will they embrace the changing landscape and become drivers for change?
Swiss TPH "Improving access to healthcare in low- and middle-income countries (LMICs) is a global issue. On 8 February 2024, Swiss TPH brings together experts and key players from the pharmaceutical industry, academia and Product Development Partnerships to assess current strategies and progress and to foster synergies between partners for more effective product development, licensing and implementation. Join us for this multidisciplinary networking event organised in collaboration with Healhcare Dialogues."