Medicus Mundi Suisse s’engage pour que l’ensemble du cadre du Code de l’OMS pour le recrutement des personnels de santé soit respecté. En effet, il est la clé pour une planification durable des ressources humaines en santé en Suisse et des systèmes de santé solides dans le monde.
Depuis l’adoption du Code de l’OMS pour le recrutement des personnels de santé il y a quatorze ans, le réseau Medicus Mundi Suisse (MMS) s’engage pour que la Suisse l’applique. Nous avons obtenu quelques résultats : auprès du grand public, ce sujet n’est pas considéré comme un thème de politique migratoire, mais comme une question de justice globale (voir aussi le rapport récemment publié dans le Sonntagszeitung). Nous entretenons un dialogue régulier avec l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et les parlementaires sur cette thématique. Nous avons ainsi pu nous adresser à de larges cercles du système de santé suisse (voir l’appel urgent).
Pour agir sur la pénurie mondiale de personnel de santé avec des bases solides, nous travaillons également avec nos partenaires de notre réseau international Medicus Mundi International (MMI). En mai dernier, nous avons ainsi participé à un événement MMI pour la préparation de ce que l’on appelle le 5é rapport périodique sur l’application du Code de l’OMS.
Dans le cadre de celui-ci, MMS a ensuite remis un rapport de la société civile sur son application en Suisse. Notre bilan montre que la situation en matière de recrutement et d’embauche de personnel de santé formé à l’étranger s’est aggravée dans notre pays.
Conséquence : le système de santé suisse perd de plus en plus de sa durabilité et de sa capacité de résistance aux crises. Les pays voisins sont eux-mêmes sous pression. Ils tentent de garder leur personnel chez eux. La Suisse est donc contrainte de recruter toujours plus dans des pays où le manque de personnel est plus important et les services de santé plus modestes. Natalia Postolachi, directrice de Casmed, l’organisation moldave de prestations de soins à domicile, explique sans ambages dans le Sonntagszeitung ce que cela signifie pour certaines régions, y compris en Europe : « des déserts médicaux »
Lors de notre prochain symposium MMS qui se tiendra le 30 octobre 2024, elle évoquera ce sujet et la manière dont Casmed y fait face, et en discutera avec nous. Nous restons attentifs à ce thème, pour la Suisse, mais aussi et surtout parce qu’il s’agit d’une question de justice globale.
Martin Leschhorn Strebel
Réseau Medicus Mundi Suisse
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Monitoring progress on the implementation of Code – fifth round reporting
Description of the entity submitting the report: MMS represents around 50 Swiss organisations and academic institution working in the field of international health cooperation. Together with their partners they are engaged in strengthening the Right to Health and the access to health services. The lack of qualified health personnel is a major issue for achieving health for all. This is why we advocate in Switzerland for ethical recruitment and the full implementation of the Code.
Une analyse critique et une demande à la Suisse par Martin Leschhorn Strebel
Le réseau Medicus Mundi Suisse a publié un rapport de la société civile sur l’application du Code de pratique de l’OMS pour le recrutement international des personnels de santé (le Code). La tendance est sans équivoque : les prestataires de santé suisses se moquent de plus en plus de l’esprit et des principes du Code, constate Martin Leschhorn Strebel, directeur de MMS.
Medicus Mundi Schweiz in der Sonntagszeitung vom 29. September 2024
"Abwerben von Gesundheitspersonal: Spitäler und Heime rekrutieren vermehrt Ärztinnen und Pfleger in osteuropäischen Ländern – mit fatalen Folgen für die dortige Gesundheitsversorgung. Jetzt wird die WHO aktiv. - Ohne Personal aus dem Ausland geht im Schweizer Gesundheitswesen gar nichts. Mittlerweile haben 33 Prozent der Pflegefachpersonen und 40 Prozent der Ärztinnen und Ärzte ein ausländisches Diplom. Bei den Medizinern hat sich die Zahl innert 20 Jahren vervierfacht, während jene mit eidgenössischem Abschluss mehr oder weniger gleich geblieben ist. Zwar rekrutieren Spitäler und Heime nach wie vor mehrheitlich in den Nachbarländern, doch wie neueste Statistiken zeigen, stagnieren die zugewanderten Fachkräfte aus Deutschland, Italien und Frankreich – sie sind sogar leicht rückläufig. Deshalb hat man begonnen, auch in jenen Ländern Arbeitskräfte abzuwerben, deren Gesundheitswesen besonders stark unter Personalmangel ächzen: Rumänien, Bulgarien, Ungarn, Polen, Kroatien oder Lettland."
Medicus Mundi Suisse Le monde entier comme en Suisse sont confrontés à une pénurie de professionnels de la santé qualifiés. Les pays à faible revenu, où les soins de santé sont déjà peu développés, sont particulièrement touchés. Cependant, la pénurie de personnel menace les soins de santé pour tout•e•s dans le monde. Le symposium MMS 2024 explore les conséquences et les solutions possibles à la crise du personnel de santé et discute des moyens de sortir de la misère qu'elle engendre.
"On 20 September 2024, the Swiss Tropical and Public Health Institute (Swiss TPH) organised a symposium entitled “Defining the noma research agenda” in Allschwil near Basel. The symposium brought together around 100 scientists, public health experts, politicians, health advocates as well as noma survivors. The aim of the symposium was to join forces against noma – a severe and rapidly progressing condition primarily affecting children living in extreme poverty – and define a common research agenda."
"Là où vivent les plus pauvres parmi les pauvres, les maladies tropicales négligées sont très répandues. Pour que ces personnes ne soient pas oubliées, nous nous engageons depuis plus de 60 ans en leur faveur. La devise « leave no one behind » de l'Agenda 2023 des Nations unies est dans notre ADN et guide notre travail. (...) C'est pourquoi, à l'occasion d'une visite de nos collaborateurs d'Afrique et d'Asie en Suisse début septembre, nous avons discuté avec l'OMS des réalisations du plan de marche mondial (Roadmap) contre les maladies tropicales négligées. Ce travail est également intéressant pour d'autres organisations, raison pour laquelle elles ont également participé à la discussion. Nous remercions entre autres les représentants de la DDC, de l'OMS, du Swiss TPH, de différentes ONG suisses, de la Swiss Alliance against neglected tropical diseases (SANTD), de Medicus Mundi et de l'industrie pharmaceutique pour leur participation."
Plus de 200 morts à ce jour
"Selon les rapports, 44 districts au total ont été touchés par les pluies records qui se sont abattues du 26 au 28 septembre. Plus de 215 personnes, dont 35 enfants, ont perdu la vie. Des dizaines d'autres ont été blessées ou sont encore portées disparues et environ 7600 familles ont été gravement touchées, selon les Nations Unies. Notre équipe à Sindhupalchok a échappé à un glissement de terrain à quelques secondes près et a été évacuée par la police et l'armée. Nous sommes incroyablement soulagés et reconnaissants que nos collègues s'en soient sortis indemnes."
Du 18 septembre au 12 octobre, participez à l'enquête sur la prévalence de la violence et de la discrimination à l'égard des personnes queer en Suisse.
"Nous voulons touxtes être respecté·e·x·s et nous sentir en sécurité –indépendamment de notre apparence, de la manière dont nous nous identifions ou de qui nous aimons. Or, les membres de la communauté LGBTQIA+ sont trop souvent confronté·e·x·s à la violence et la discrimination queerphobes. C'est pourquoi Queeramnesty et Amnesty International, en collaboration avec d'autres organisations, lancent un sondage pour saisir l'ampleur et les formes de la violence envers les personnes de la communauté LGBTQIA+ en Suisse. Participez ! Cette enquête s'adresse aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, intersexuées, non-binaires et autres personnes de genres divers (LGBTQIA+). Vous pouvez également transmettre ce lien à toutes les personnes intéressées.
Les bombardements massifs lancés sur le Liban créent la panique et aggravent la crise humanitaire au Liban.
"Alors que la catastrophe humanitaire à Gaza est absolue, une escalade régionale est en cours : lundi 23, des frappes aériennes israéliennes au Liban ont fait 600 morts et 2000 blessés en une seule journée, selon le ministère libanais de la santé. Nous sommes profondément préoccupés par la dégradation de la situation régionale et par les besoins humanitaires croissants dans la région. Nous condamnons fermement toutes les attaques contre les civils et les infrastructures civiles dans le Nord d'Israël et au Liban. Nous appelons toutes les parties au conflit à la désescalade, à la protection immédiate des civils et au respect du droit humanitaire international afin d'éviter une nouvelle dégradation de la situation humanitaire déjà désastreuse."
"Yurivka est un petit village ukrainien, situé dans la région de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine. À partir de février 2022, lorsque la guerre s’est enlisée entre l’Ukraine et la Russie, il a vu arriver des centaines de familles fuyant les combats.Très vite la population locale s’est organisée pour prêter main forte à ces nouveaux arrivants qui ont tout perdu. En quelques jours à peine, la bibliothèque pour enfants s’est transformée en un centre d’hébergement pour personnes déplacées. Aujourd’hui, alors que les combats font toujours rage dans l’est et le sud de l’Ukraine, de nombreux déplacés ont finalement décidé de rester vivre à Yurivka, pour tenter d’y construire un nouveau quotidien."
Krankenhäuser und medizinisches Personal stehen unter hohem völkerrechtlichem Schutz. Doch immer häufiger werden sie angegriffen.
"Nach bald einem Jahr Krieg in Gaza liegt die gesundheitliche Infrastruktur für 2,3 Millionen Menschen in Trümmern, darunter auch Einrichtungen der medico-Partnerorganisation Palestinian Medical Relief Society. Über 500 Gesundheitsarbeiter*innen wurden bislang getötet – mehr als doppelt so viele wie im Jahr 2022 weltweit. Die entgrenzte militärische Gewalt in Gaza ist nur der vorläufige Höhepunkt einer Entwicklung, in der Gesundheit zur Zielscheibe wird. Eigentlich geniessen medizinische Einrichtungen und ihr Personal im Krieg völkerrechtlichen Schutz."
Le recueil des articles de la conférence MMS 2024 sur la promotion de la santé sexuelle et reproductive et les droits associés des jeunes
Les jeunes sont confrontés à des défis considérables lorsqu'il s'agit de répondre à leurs besoins en matière de santé sexuelle et reproductive, notamment la prévention des grossesses non désirées, des infections sexuellement transmissibles, des mariages précoces, de la coercition et de la violence sexuelles. Dans de nombreux pays du Sud, une question primordiale exacerbe ces défis en matière de santé sexuelle et reproductive : l'absence de solutions adaptées aux besoins uniques des jeunes et aux contextes sociétaux. La conférence MMS 2024 sur la santé sexuelle et reproductive et les t les droits associés s'est penchée sur le type d'innovations locales et peu coûteuses mises en place pour atteindre les jeunes, sur les moteurs de ces projets et initiatives et sur la manière dont ces innovations locales peuvent être transposées à plus grande échelle. D'autres informations sur cette thématique sont présentées dans ce bulletin.
L'éducation à la santé et aux droits sexuels reste un tabou majeur dans le monde entier, avec des conséquences dramatiques pour de trop nombreux jeunes. Un manque d'éducation sexuelle approfondie peut avoir les conséquences suivantes : La diminution de l'utilisation des préservatifs entraîne un risque accru de contracter des MST, y compris le VIH. La diminution de l'utilisation des moyens de contraception entraîne également une augmentation du risque de grossesse non désirée. Le manque de connaissances sur la sexualité est lié à une moindre compréhension des questions sexuelles et entraîne une stigmatisation et une honte accrues par rapport à l'identité sexuelle des autres ainsi qu'à la sienne.
Gilead Sciences announces deal to manufacture generic versions of lenacapavir, but critics say it excludes many countries where incidence is highest
"Cheaper versions of the “gamechanger” HIV prevention drug lenacapavir are to be made available in 120 low- and middle-income countries, manufacturer Gilead Sciences has announced. However, campaigners said the deal “abandons” many countries with a high HIV burden, particularly in Latin America, and urged transparency over exact pricing."
"Protesters condemn Gilead for prioritizing exorbitant profits over public health, accusing the pharmaceutical company of obstructing widespread generic production of new HIV drug lenacapavir. Pressure is mounting on pharmaceutical company Gilead to make its new HIV drug, lenacapavir, more accessible. On September 24, activists from ACT UP London staged a protest in front of Gilead’s offices, delivering a letter demanding that the company allow generic production of the drug to ensure fair access."
Nouveau rapport de l'ONUSIDA sur la situation en Afrique subsaharienne
La situation en Afrique subsaharienne devient de plus en plus menaçante en raison de la persistance de l'endettement. Les crises actuelles de la dette dans les pays de la région entraînent un sous-financement chronique des services essentiels de santé et de lutte contre le VIH. Un déséquilibre financier qui met également en péril les progrès dans la lutte contre le VIH/sida. Malgré le succès obtenu dans la réduction des nouvelles infections par le VIH depuis 2010, ces progrès risquent d'être réduits à néant si la marge de manœuvre financière est encore restreinte. Certains pays d'Afrique de l'Est doivent déjà consacrer plus de 50% de leurs recettes publiques au remboursement de leur dette, conformément aux accords passés avec le Fonds monétaire international. Pour pouvoir lutter efficacement contre leurs pandémies de VIH, il leur manque 12 milliards de dollars US rien que pour 2024. Si cette tendance se poursuit, une spirale descendante menace non seulement la lutte contre le VIH, mais aussi les soins de santé en général. La directrice de l'ONUSIDA, Winnie Byanyima, demande aux partenaires internationaux de mobiliser des ressources afin de ne pas compromettre davantage les progrès mondiaux visant à mettre fin au sida d'ici 2030.
Une action rapide est nécessaire pour lutter contre les flambées de maladie dans les provinces les plus touchées
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme apporte un soutien de 9,5 millions de dollars à la République démocratique du Congo (RDC) dans sa lutte contre l'épidémie de Mpox. La RDC lutte actuellement contre la plus grande épidémie de Mpox au monde, avec 5.160 cas confirmés et 25 décès depuis le début de l'année. En raison des possibilités limitées de dépistage, l'OMS estime que le nombre de cas non recensés est cinq fois plus élevé. Ce sont surtout cinq provinces ainsi que la capitale Kinshasa, qui compte 17 millions d'habitants, qui sont les plus touchées. Le soutien du FS comprend des mesures telles que le renforcement de la surveillance des maladies, l'extension des systèmes de laboratoire, la communication des risques au sein de la communauté, la prévention et le contrôle des infections ainsi que le renforcement des établissements de santé. L'accès aux structures de santé, en particulier, doit être rapidement amélioré dans les régions secouées par les crises afin de permettre une action immédiate. Cela implique de supprimer les barrières dues à une infrastructure endommagée, de former davantage de personnel médical et de réduire la stigmatisation liée à la maladie.
NIAID studies shed light on new HIV prevention methods and novel strategies for vaccines and long-term remission.
"New NIAID-supported science presented at the 2024 HIV Research for Prevention (HIVR4P) conference in Lima, Peru features a breadth of HIV discovery and translational findings and enriches the evidence base on HIV pre-exposure prophylaxis (PrEP) within the context of reproductive health. Select Institute-supported science highlights are summarized below. Full HIVR4P abstracts are posted on the official conference web site."
"Postabortion care (PAC) is a package of lifesaving interventions that combines maternal healthcare (emergency treatment for complications of induced or spontaneous abortion) with voluntary contraceptive counseling and service delivery. When PAC is accessible, affordable, high quality, and performed by capable healthcare providers, it can prevent maternal deaths and disabilities and improve access to contraception."
Research on the health of young people should take an intersectional perspective into account
"In 2011, the World Health Organization (WHO) published the background paper for a consultation on research issues related to the sexual and reproductive health (SRH) of young adolescents in low-income and middle-income countries. The meeting had been convened in late 2010 by the United Nations Development Program, the United Nations Children's Fund, the United Nations Population Fund, the WHO, and the World Bank's Human Reproduction Program. This consultation highlighted that, while evidence on the SRH of adolescents had grown substantially in the 15 years after the International Conference on Population and Development that had been held in Cairo in 1994, most of this had focused on older adolescents (aged 15–19 years). It went on to identify key gaps in knowledge about younger adolescents (aged 10–14 years) and “a range of research issues relevant to the design of effective interventions” for this age group."
The WHO Civil Society Commission
"The launch of the Civil Society Commission by the Director-General of the World Health Organization (WHO) in September 2023 was a historic moment. Since the WHO was set up in 1948, civil society organisations have tried to increase their involvement within its processes and discussions. (...) The launch of the WHO Civil Society Commission therefore represents a watershed moment. Its purpose is to enhance dialogue and foster collaboration between WHO and civil society, providing advice and recommendations on WHO’s engagement with civil society at global, regional, and national levels."
Les États de l'ONU ont adopté le Pacte pour l'avenir le 22 septembre 2024 à New York lors de l'AG79 de l'ONU.
Le Pacte d'avenir de l'ONU est une initiative révolutionnaire qui vise à unifier un monde déchiré et à préparer les États membres de l'ONU à affronter les problèmes du 21e siècle. À l'heure où des menaces existentielles telles que le changement climatique, les guerres et les pandémies pèsent sur notre avenir, le pacte est à la fois un plan de réforme et un engagement en faveur de la coopération multilatérale. Malgré la volonté de la Russie de supprimer certains passages du texte - il s'agissait des objections standard des États autocratiques sur la protection des droits de l'homme, l'égalité des sexes et la liberté d'expres-sion - l'objection n'a pas été retenue et le pacte a été adopté. Le pacte comprend cinq thèmes généraux - dont le développement durable, la paix et la sécurité, la gouvernance mondiale, les générations futures et la technologie numérique - ainsi qu'un plan d'action en 60 points qui appelle les pays à tout mettre en œuvre, de l'éradication de la pauvreté et de l'élargissement du Conseil de sécurité des Nations unies à l'élaboration d'un cadre de gouvernance mondiale pour éviter les guerres dans l'espace. Le système des Nations unies doit être rendu plus efficace et le test ultime sera de savoir si la communauté internationale parvient à progresser sur les ODD. « Si nous ne changeons pas de cap, nous risquons de nous enfoncer irrémédiablement dans un avenir de crises et d'effondrements permanents », tel était l'un des messages du sommet de l'ONU.
Thursday’s milestone statement, the first on the topic since 2016, also pledges to raise $100 million to fund the updating of countries’ AMR action plans and their implementation.
"A UN High Level Meeting on Antimicrobial Resistance (AMR) pledged to reduce by 10% deaths from drug resistant bacteria over the next six years in a new declaration on the “silent, slow-motion pandemic” that could kill some 39 million more people by 2050. Thursday’s milestone statement, the first on the topic since 2016, also pledges to raise $100 million to fund the updating of countries’ AMR action plans and their implementation. It also formalizes the standing of the “Quadripartite” secretariat made up of the World Health Organization (WHO), UN Environment (UNEP), the Food and Agriculture Organization (FAO), and the World Organization of Animal Health (WOAH), as the body coordinating global AMR response across the human, animal and environmental sectors."
Discussion at the Geneva Graduate Institute with David Evans, Erika Placella, Nathan Sussman (chair) and Alegnta Gebreyesus.
"Financing for public health is dwindling in many countries, sapped by COVID-related economic difficulties, debt repayment and “poly crises” such as climate and conflict. “In the current economic conditions, the only way [some countries can spend more on health] when their overall government spending is going down, is to give more priority to health in government budgets,” said David Evans, visiting professor in interdisciplinary programmes at the Geneva Graduate Institute (GGI) told a recent event on health financing organised by the institute."
"Across the global development sector, many of us are grappling with a difficult question: As more organizations shift their focus to locally led development, what role should international non-governmental organizations (INGOs) play? Recent reporting highlights how some INGOs are re-evaluating their strategies in response to the sector’s realignment toward localization — something quite familiar to us at Results for Development. We began wrestling with the fundamental question of the right roles for INGOs in 2017 after adopting a new mission focused on supporting change agents around the world and a subsequent 2020 strategy to prioritize the agendas of country-level leaders driving systems change."
"The Journal of Community Health Systems for Health (JCSH) stems from the Community Health Systems Connect (CHS-Connect) network, offering a non-commercial platform dedicated to research and policy dialogue focused on the governance and functioning of community systems for health. This journal is the culmination of years of collaboration between schools of public health in Zambia, Uganda, Tanzania, SouthAfrica, and Sweden, with a core emphasis on co-creation,co-learning, and co-management of knowledge around community health systems. Its foundations lie in the 2019 Chaminuka Manifesto from this network, which sought to establish a deeper understanding of the role community health systems play in achieving broader health equity. In launching this journal, we have built on the con-cept of community health systems, which are defined as the “sets of local actors, relationships, and processes engaged in producing, advocating for, and supporting health in communities and households outside of, but in connection to, formal health systems”."
Découvre les ODD et nos personnalités engagées
"Le 25 septembre, nous nous retrouvons ensemble sous les couleurs du développement durable. Ainsi, dans le cadre du « SDG Flag Day » qui réunit des actrices et acteurs du monde entier, nous manifestons notre engagement pour mettre en œuvre les ODD. Il y a neuf ans, les états membres de l’ONU ont adopté l’Agenda 2030, qui définit les 17 objectifs de développement durable (ODD) à atteindre d’ici 2030 en Suisse et dans le monde. De la préservation de l’environnement à la réduction des inégalités en passant par la mise en place d’une économie circulaire et durable, ces objectifs nous concernent toutes et tous. Adopté lors du récent sommet à New York, le Pacte de l’avenir leur donne un nouvel élan.*
While global attention focuses on a few conflicts at any given time, there are over 120 ongoing armed conflicts worldwide, some lasting many decades.
"Since 2003, the ICRC has submitted a report on ‘International Humanitarian Law (IHL) and the Challenges of Contemporary Armed Conflict’ to the International Conference of the Red Cross and Red Crescent, where the High Contracting Parties to the Geneva Conventions come together with the International Red Cross and Red Crescent Movement to discuss key matters of humanitarian concern and to make joint commitments."
Mental health services for children and young people largely inaccessible
"Ahead of World Mental Health Day, the World Health Organization (WHO) and UNICEF have published Mental Health of Children and Young People: Service Guidance to support the transformation of mental health services for children and adolescents. An estimated 1 in 7 children and adolescents aged 10 to 19 are affected by mental health conditions, with anxiety, depression, and behavioural disorders among the most common. With one-third of mental health conditions emerging before the age of 14 and half before the age of 18, early action is essential to enable children and young people to thrive and realize their full potential."
"5 October, Kochi (Nithin Ramakrishnan) - The 11th round of the WHO Intergovernmental Negotiating Body (INB) on the pandemic instrument held last month rushed through the text at the behest of the INB Bureau. The Bureau pushed Member States to speed up the negotiations and showed reluctance to incorporate substantive text suggestions from delegations, especially from developing countries. INB11 thus moved the draft WHO pandemic instrument away from the needs of developing countries."
Podcast: Episode 010 [The Geneva Health Files Podcast]
"In this episode of our podcast we bring you a timely and insightful interview with Colin J Carlson at Yale University, who works on the legal, political, and scientific determinants of disease outbreak reporting and data sharing. We conducted this interview in September 2024, just as countries who are member states of the World Health Organization got together for the negotiations for a new Pandemic Agreement. (...) In this conversation, Carlson debunks what Open Science is, and what it isn’t, and reminds us about the role of science in society. Rich with detail and examples, he breaks down the essential elements of the Pathogen Access & Benefits Sharing System (PABS)."
Nature talks to the mpox coordinator for Africa’s public-health agency about how the continent is handling its first jabs ever.
"Mpox has spread to 15 African countries this year, 6 of which had never seen a single case of the disease, leaving health officials scrambling to contain the continent’s deadliest mpox surge so far. But they finally have a new tool to help: vaccines, which were previously unavailable in Africa despite mpox first being detected on the continent decades ago. Mpox vaccines, which have been used in wealthy nations such as Germany and the United States, did not materialize in Africa during earlier outbreaks, even the global one in 2022, says Nicaise Ndembi, a virologist at the Africa Centres for Disease Control and Prevention (Africa CDC) in Addis Ababa. This year, however, countries have pledged doses, and the jabs have begun to arrive, after the World Health Organization declared mpox a global public-health emergency for the second time in history."
"The Global Digital Compact was adopted last week by governments at the Summit of the Future, as part of the Pact for the Future. Transform Health welcomes the strong focus on data governance in the compact, which sets out a commitment from governments to develop a data governance framework. However, that commitment is only as powerful as its implementation. Governments must now work collectively and inclusively (with a wide range of stakeholders, including civil society and youth) to turn that commitment into action."
"The current approach to governing digital data is stuck in the paper age. Regulations such as the European Union’s European Health Data Space (EHDS) have been designed to protect primary data subjects—the people who provide their data—and especially sensitive information such as their medical data. In digital societies, however, the risks and benefits of digital practices, ranging from data creation to secondary data use, routinely affect a much wider range of people than the people that the data come from. Data from one group can be used to benefit or discriminate against another group. Digital practices are also embedded in stark power asymmetries, between platform providers and users, and within and across countries."
By Louise Holly, Sandro Demaio, Ilona Kickbusch
"The increasing use of digital media and devices by children has led to growing concerns that spending time online without sufficient guarding is having negative effects on their health and wellbeing. In this Viewpoint, we argue that children's use of digital technologies and engagement in digital environments should be recognised as important determinants of their health and that a public health approach is required to protect children from digital harms. Drawing on lessons from well-established approaches to address other public health challenges, we summarise three groups of public health interventions that can help delay media use among very young children, reduce digital media use among children of all ages, and mitigate any harmful consequences of children's digital media use."
Medicus Mundi International (MMI) "Idil Ismail Muse Nur is CEO of the Somaliland NGO Excellence Development Organisation (EDO) and, as such, a project partner and representative of two Swiss based NGOs working in Somaliland, Hadia Medical Swiss and AN-NYA Foundation in Somaliland. EDO is responsible for the project management and implementation of a programme for building up health care in the most neglected area of Somaliland, the Salahley region on the border with Ethiopia. The client and the project owner is the Somaliland Ministry of Health. In general, Somaliland faces significant health challenges. According to the Somaliland Health and Demographic Survey of 2020, the region struggles with high rates of maternal and child mortality, malnutrition, and infectious diseases. The survey highlights the need for improvements in healthcare infrastructure, including better access to medical facilities and trained healthcare professionals."
World Health Summit "3 DAYS - 50 SESSIONS - 100 NATIONS - 300 SPEAKERS - 6,000 PARTICIPANTS - BERLIN & DIGITAL. A leading international forum for global health. With science, politics, the private sector, and civil society – with inspiring talks, enhanced cooperations, and new solutions." (...) The World Health Summit promotes a science-driven and broad approach to global health development with the Sustainable Development Goals (SDGs) at its core. Our key issues are therefore interdisciplinary, science-based, cross-sectoral, and concerted. They are vital to set the global health agenda for the years to come. Because health is more than medicine and health is a human right."
Medicus Mundi International (MMI) "We intend to use the first two public discussion meetings to highlight the need to make progress on revitalization of Primary Health Care in Zimbabwe and strengthen the role of community health workers to better support the communities they serve in responding to the climate change and health crises. The local knowledge systems for climate resilience, practices that ensure food availability and nutritional balance as well as community initiatives that help improve domestic or household food security will be identified for amplification during training on PHC. We aim at a comprehensive and inclusive approach, inviting experts and other and participants from the World Health Organization (WHO), government agencies from various sectors, representatives of the parliament, academia, women, youths, the elderly, community health literacy officers, health care workers and other decision makers from Zimbabwe and colleagues from our international networking partners including MMI and its Community of Practice and PHM."
Medicus Mundi Suisse Le monde entier comme en Suisse sont confrontés à une pénurie de professionnels de la santé qualifiés. Les pays à faible revenu, où les soins de santé sont déjà peu développés, sont particulièrement touchés. Cependant, la pénurie de personnel menace les soins de santé pour tout•e•s dans le monde.
Swiss TPH "Women's health has evolved from a matter of equity to a critical scientific focus to advance global health. How can we address gaps and integrate gender considerations into policy, technology, and public health initiatives? We invite you to join experts from academia, public administration, international organisations, and the private sector as we share insights and brainstorm on innovative solutions to improve the health and well-being of women around the globe."