La pandémie de Covid-19 modifie l’architecture mondiale du domaine de la santé. De plus, elle a mis en lumière les causes structurelles de longue date des inégalités de santé, comme par exemple des conditions de travail précaires, des inégalités économiques croissantes et des processus décisionnels politiques restreints dans le domaine de la santé publique. Pour la première fois en deux décennies, la pauvreté augmentera fortement, puisque que la situation financière de millions de personnes s’est détériorée, selon des études de la Banque mondiale.
Les effets à court terme de ce défi mondial sont visibles partout, mais les conséquences à long terme de la pandémie – comment elle remodèlera la coopération en matière de santé et de développement ou encore le monde du travail – sont encore difficiles à imaginer. Il est clair que cette crise pandémique ne peut être surmontée que par une coopération internationale conjointe, une cohésion mondiale et le multilatéralisme.
Désormais, chaque pays a clairement ressenti sa propre fragilité et sa dépendance vis-à-vis du reste du monde, et pourtant chacun se bat isolément et selon son propre intérêt. Et ce n’est que le début.
Est-ce le début, pour les pays à faible revenu, de la possibilité de décider en toute autonomie de leur trajectoire de développement et du choix des partenaires les plus adaptés pour les accompagner sur cette voie ? Est-ce le début d’un changement rapide ou d’un changement lent ? Est-ce le début d’une approche holistique, plus large et plus coordonnée, alors que le monde a vécu une vulnérabilité partagée à travers les frontières, à travers les divisions nord-sud, est-ouest et public-privé, et expérimenté les limites de notre approche segmentée du développement ?
Ou s’agit-il d’un appel au RÉVEIL, d’un appel à se concentrer sur les besoins sociaux, économiques et sanitaires des personnes les plus gravement touchées, quand on sait que même les systèmes de santé bien équipés ont été submergés par la situation ?
Le prochain Symposium MMS, en 3 novembre 2021, discutera des effets de la pandémie sur les systèmes de santé, fera la lumière sur les expériences de terrain et débattra de l’avenir. Un programme prometteur, des conférenciers de premier ordre et une merveilleuse occasion de se rencontrer et de réseauter vous attendent à Bâle ! Nous attendons avec impatience de nombreuses inscriptions!
Carine Weiss
Réseau Medicus Mundi Suisse
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Medicus Mundi Suisse La pandémie de COVID-19 a modifié « l’architecture » mondiale dans le domaine de la santé. Les systèmes sanitaires et la politique mondiale de santé font face à des défis inédits, tout comme les organisations de coopération internationale en matière de santé.
Il existe aujourd'hui de nombreux programmes destinés à améliorer la santé publique dans le monde, ce qui se traduit par la création de partenariats institutionnels en matière de santé. Ce mois-ci, nous célébrons la sortie de la nouvelle version de l'outil de l'Alliance ESTHER pour mesurer et améliorer son approche du partenariat. "ESTHER s'attache à aider les gens à travailler ensemble et à apprendre les uns des autres", explique Judith Safford, responsable du programme pour ESTHER Switzerland. "C'est très différent du projet de développement habituel, qui consiste à construire des hôpitaux ou à fournir de l'eau potable."
Vers une approche intégrée dans la coopéeration au développement. Lancement de la publication:12 octobre 2021; 15h30-17h30
Vous trouvez en annexe les affiches pour le lancement et l’aperçu de cette publication. Il s’agit d’une coédition d’Enfants du Monde et du Centre Interfacultaire des Droits de l’Enfant de l’Université de Genève (CIDE), qui a bénéficié du soutien de la Direction du développement et de la coopération (DDC). Voici un aperçu de la thématique : sachant que les vies des enfants et celles des femmes sont fortement entremêlées, souvent à travers des relations d’interdépendance, et que néanmoins les droits des femmes et ceux des enfants sont fréquemment dissociés dans la législation et les politiques internationales, ainsi que les programmes de développement, la publication cherche à répondre aux questions suivantes : comment se positionner en tant qu’acteur de la coopération internationale par rapport aux problématiques sociales relevant en même temps de la protection et promotion des droits des enfants et des droits des femmes, voire d’autres droits ? Comment résoudre ou encore mieux anticiper d’éventuelles tensions ? Comment créer des synergies ?
Madagascar est l'un des pays les plus pauvres du monde, avec près de 75% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté*. Actuellement, près de 2 millions des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique**. Depuis janvier 2021, Enfants du Monde en collaboration avec notre ONG Partenaire C.O.P.E (Coopération pour le Développement des Pays Émergents), soutient une équipe malgache dans la mise en œuvre d’un projet d’éducation nutritionnelle dans trois écoles primaires d’Ambanja, dans le nord du pays. Nos équipes ont développé des guides avec des informations de base sur les principes nutritionnels, les bonnes pratiques d’hygiène, la malnutrition et des activités à réaliser en classe permettant aux enseignant‧es de mettre en œuvre une éducation nutritionnelle appropriée. Les enseignant‧es mèneront ensuite les activités dans les classes afin de sensibiliser plus de 1’000 enfants et leurs familles (environ 5’000 personnes). Pour compléter les efforts dans la lutte contre la malnutrition, notre partenaire Terre Innovative Healthcare a mis en place une application Android pour le dépistage de la malnutrition chez les enfants au sein des trois écoles d’Ambanja.
L’atelier est organisé par le Swiss Malaria Group. Veuillez vous inscrire d’ici au 13 octobre 2021
Le jeudi 11 novembre 2021, un atelier communication sur le sujet de la Santé globale aura lieu à Lucerne, de 13h15 à 16h15. L’atelier, organisé par le Swiss Malaria Group, réunit différents acteurs de la société civile, des secteurs publics, économiques et académiques qui travaillent en Suisse dans les domaines de la Santé globale et de la communication. L’objectif consiste à identifier des synergies et à discuter de potentielles activités communes de campagnes et de communication. Nous avons éveillé votre intérêt? Alors inscrivez-vous au plus tard d’ici mercredi 13 octobre auprès de Julia Richter (jrichter@swissmalariagroup.ch).
Ein Kämpfer hilft in Afrika Tausenden - Vor 40 Jahren schockten die ersten Aids-Fälle die Welt. Der Infektiologe Ruedi Lüthy machte den Einsatz gegen das Virus zu seinem Lebenswerk. Dafür verleiht ihm der Beobachter den Prix Courage Lifetime Award 2021. Ein Artikel und ein Video vom Beobachter.
"Today, the World Health Organization launched their new Global Air Quality Guidelines, which aims to protect the health of populations by reducing key air pollutants. Drawing on expertise from over 30 years of research on air pollution and health, Swiss TPH contributed to the new set of guidelines by generating evidence through multiple long-term studies and providing policy advice. The guidelines will serve as a tool for policy makers to guide legislation to combat air pollution and climate change."
Désormais, vous pouvez retrouver sur notre chaîne youtube les différents films que nous avons produits au fil des année (ou que nous avons aidés à produire ou qui nous concernent). -4 films provenant d’Équateur produits par la Clínica Ambiental avec l’UDAPT, qui témoignent des affres de la pollution provoquée par l’extraction pétrolière, ainsi que, pour les films plus récents, de la crise du COVID en Équateur et plus.
Des milliers d’entre elles dorment dans la rue, beaucoup ont peur que d’autres constructions s’effondrent
A Nippes, au cœur du désastre, la vie reprend son cours malgré les destructions consécutives au tremblement de terre du 14 août. Mais la population peine à se remettre de ce traumatisme qui s’ajoute à un contexte politique et économique déjà tendu. Oihane Olaetxea Martinez, déléguée de la Croix-Rouge suisse en Haïti, nous donne un aperçu de la situation.
Aide d'urgence
Suite au violent tremblement de terre du 14 août 2021, la situation en Haïti reste préoccupante. Les sans-abri se comptent par dizaines de milliers, et on déplore plus de 2200 morts. La CRS déploie dans la zone sinistrée des renforts supplémentaires spécialisés dans l’aide d’urgence. Elle s’associe à la Confédération et à la Chaîne du Bonheur pour assurer une aide matérielle et financière aux personnes en détresse. La CRS a déployé en Haïti une équipe de réponse aux urgences spécialisée dans la logistique qui intervient ces jours pour distribuer aux sinistrés l’aide internationale acheminée par la Fédération.
Sur les 800'000 personnes touchées par le seisme en Haïti, les femmes et les filles handicapées sont parmi les plus touchées. HI travaille pour s'assurer que leurs besoins sont pris en compte. (...) « Beaucoup de femmes handicapées ont perdu leurs outils pour leurs activités génératrices de revenus, » explique Marijoe PIERRE, présidente de l'Association des femmes handicapées du Sud (AFHS) en Haïti. « Une femme handicapée couturière a perdu sa machine à coudre dans les décombres. Elle est une mère seule avec trois enfants. Cette machine lui permettait de nourrir ses trois enfants. Elle vit maintenant avec eux dans un camp de déplacés le long de la route de Torbec. »
The pandemic is fading in importance for balance-of-power politics
"The virtual Global COVID-19 Summit hosted by President Joe Biden on September 22 ended with the Biden administration hailing its unprecedented leadership, and with global health advocates lamenting the inadequate commitments from the United States and other high-income democracies. These dueling positions dominated media coverage of the summit. But this tale-of-two-summits narrative misses something important. The meeting revealed that the pandemic is losing geopolitical significance, which has been one of the outbreak's most prominent characteristics. This development will affect U.S. foreign policy on global health for the remainder of the pandemic and beyond."
"The World Health Assembly is set to make a fateful decision in November over whether to negotiate a new international ‘Pandemic Treaty’ to improve future pandemic preparedness and response. However, major players like the United States, backed by some civil society groups, have suggested that revisions of the existing International Health Regulations (IHR) would be a better path. Amidst the hyperbole of oft-heated debate over which route might be easier, quicker or more effective, it’s important to understand that either option will require careful, systematic planning and execution of a process that is oft-misunderstood."
Things you must know to help you make a decision on a pandemic treaty
"Why this guide? The preparatory work towards the special session of the WHA in late November 2021 to consider a treaty or other international instrument for pandemic preparedness and response continues to trigger questions and debates on the subject matter. Many reviews, discussions and publications so far point to the need for synthesis and clarity on various aspects, important for countries as they engage in the process. (...) This guide therefore represents an independent academic attempt to systematise and shed light on some of the most frequently asked questions or issues otherwise important in the run up of the special session of the WHA, and potentially beyond. It is part of a project located at the Global Health Centre at the Graduate Institute of International and Development Studies Geneva."
La science n’est pas particulièrement optimiste en ce qui concerne l’évolution de la pandémie: la course entre les vaccinations et les nouvelles souches de virus se terminera uniquement si le Covid-19 a frappé presque tout le monde, soit par le biais d’une vaccination, soit par le biais d’une contamination. Étant donné que, dans le monde entier, des milliards de personnes ne sont pas encore vaccinées et que les chances d’éradiquer le virus sont très tenues, il faut s’attendre à d’autres apparitions pandémiques dans les prochains mois. L’un des principaux risques est le développement d’un variant résistant aux vaccins, quoique cela ne soit pas le seul risque.
Un appel
Un accès plus rapide et plus équitable à l’échelle mondiale aux vaccins contre le Covid-19 est désormais indispensable. Le développement, en un temps record, des premiers vaccins contre le Covid-19 a été un succès scientifique, mais un échec moral catastrophique. Au 1er septembre, les pays à faible revenu avaient vacciné moins de 2% de leur population. Covax, l’initiative multilatérale pour l’accès aux vaccins, a acheté des doses qui ne couvrent que 16,6% de la population des pays participants. Les gouvernements ont certes investi des milliards de fonds publics dans la recherche vaccinale, mais ils n’ont pas utilisé ce financement pour garantir l’accès mondial. Pour rendre la prochaine génération de vaccins contre le Covid-19 accessible, des conditions claires doivent être associées aux futurs investissements publics, comme par ex., la transmission de données, de technologie et de savoir-faire ainsi que l’engagement des fabricants à proposer les vaccins à des prix raisonnables et à approvisionner les pays sur la base de leurs besoins et non de leur richesse. Toutefois, l’actuelle approche fondée sur l’économie de marché récompense le contraire - le stockage de données, de savoir-faire et de propriété intellectuelle et la vente de vaccins aux plus offrants. C’est pourquoi, des experts et des expertes ont exigé la mise en place d’un fonds international à hauteur de 15 milliards de dollars par an destiné à la prévention de la pandémie.
As pandemic widens inequalities, many developing countries spend more on debt than health, study says
"More than 100 countries face cuts to public spending on health, education and social protection as the Covid-19 pandemic compounds already high levels of debt, a new report says. The International Monetary Fund believes that 35 to 40 countries are “debt distressed” – defined as when a country is experiencing difficulties in servicing its debt, such as when there are arrears or debt restructuring."
Bulletin MMS #159, septembre 2021
Pendant trop longtemps, les troubles mentaux ont été largement négligés par les systèmes de santé. Et ce, malgré le fait que les troubles mentaux peuvent survenir chez les femmes et les hommes, indépendamment de leur statut ou de leurs conditions de vie. Lorsque les personnes atteintes de troubles mentaux ne reçoivent pas le traitement et les soins dont elles ont besoin, elles risquent d'être exclues de la société ; nombre d'entre elles sombrent dans la pauvreté et le sans-abrisme. Selon une étude récente de l'OMS, la pandémie de COVID-19 a perturbé ou fermé les principaux services de santé mentale dans 93 % des pays du monde. L'épidémie de COVID-19 a augmenté le risque pour des millions de personnes, surtout des femmes d'être touchées par la violence domestique et la violence basée sur le genre, ce qui laisse des traces non seulement physiques mais aussi psychologiques. Ce numéro du Bulletin MMS met en lumière les conséquences de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale, les occasions manquées et la nécessité d'investir dans cette thématique.
"A WHO independent commission concluded that 83 emergency responders to DR-Congo’s 2018-2020 Ebola outbreak, including some 21 WHO employees and consultants, had likely abused dozens of Congolese women, obtaining sex in exchange for promises of jobs – also raping nine women outright. But the panel’s findings, which validate reports first published in September 2020 in an investigation by the New Humanitarian and Thomson Reuters Foundation, were billed as only a first step of investigations – with no judgments or sentences meted out – or high-level WHO managers yet named as accountable."
Nouveau rapport du Fonds mondial sur la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme
Le rapport sur les résultats actuellement publié par le Fonds mondial relatif à lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme montre les effets dévastateurs du COVID-19, notamment concernant l’accès aux diagnostics et aux traitements de la tuberculose et du VIH. Le nombre de personnes touchées par la tuberculose ayant reçu un traitement a reculé de près d’un million en 2020 (par rapport à 2019). Les répercussions sont aussi alarmantes pour le VIH. Le nombre de personnes atteintes par les programmes de prévention et les services du VIH a diminué de 11% alors que le nombre de tests VIH réalisés a baissé de 22% comparé à 2019. En raison des interruptions dues au COVID-19, les personnes présentant le risque le plus élevé d’infection avaient moins accès aux informations et aux instruments dont elles ont besoin pour se protéger.
Saison 4
La saison 4 du podcast "Santé pour tous" de MMS dresse le portrait de six personnes travaillant dans le domaine du développement inclusif pour les personnes vivant avec un handicap. Elles se consacrent à rendre le monde plus inclusif pour le milliard de personnes qui vivent avec un handicap. - Cette saison de podcasts a été développée par CBM Suisse en collaboration avec Medicus Mundi Suisse.
"For everyone to be able to fully exercise their right to health, we must ensure universal access to good quality and affordable services. At the 2019 United Nations high level meeting (UN HLM) on universal health coverage (UHC), world leaders recognised this right when they committed to ensuring that by 2030 everyone in their country would receive the quality health services they need without experiencing financial hardship. As a global community, we are not on track to meet this goal."
Reflecting the severity of the moment, this Comment appears in health journals across the world
"The UN General Assembly in September, 2021, will bring countries together at a critical time for marshalling collective action to tackle the global environmental crisis. They will meet again at the biodiversity summit in Kunming, China, and the UN Climate Change Conference of the Parties (COP26) in Glasgow, UK. Ahead of these pivotal meetings, we—the editors of health journals worldwide—call for urgent action to keep average global temperature increases below 1·5°C, halt the destruction of nature, and protect health."
Les médicaments protégés par un brevet sont souvent hors de prix pour de nombreux patients vivant dans les pays à revenu faible ou moyen, voilà ce que rapporte l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’insuline en fait partie. Bien que la prévalence du diabète ait presque doublé ces 30 dernières années dans ces pays, un traitement à l’insuline est trop cher. Trois fabricants contrôlent pratiquement l’ensemble du marché et l’absence de concurrence maintient la pression sur les prix. Désormais, l’OMS recommande sur sa liste des analogues de l’insuline. En même temps, l’OMS plaide, pour la première fois, en faveur de la mise en place d’un groupe de travail qui se penche sur les prix élevés des médicaments qui sont considérés comme indispensables, mais qui, en raison de leur segment de prix élevé, ne peuvent pas être recommandés. En font aussi partie, par exemple, une multitude d’importants médicaments anticancéreux. Plusieurs gouvernements aux moyens financiers limités ont déjà essayé de contourner des brevets mais de telles mesures ont été régulièrement refusées, à grands cris, par l’industrie pharmaceutique.
A Participatory Action Research Project
"In the past two decades, digital health interventions have become increasingly widespread globally, with the aim of broadening access to and improving quality of health services, while empowering people to have greater control of their health and well-being. However, in the Global South, structural and systemic factors (racism, gender inequality, socio-economic inequalities, and other underlying social determinants of health) affect access to health services and information, and this extends to digital health: only 35% of people are connected to the internet. The COVID-19 pandemic has made it even more apparent that internet access is becoming a basic need, and meeting that need will require strengthened Information and Communications Technology (ICT) regulatory systems and investments that center community needs."
Les infirmiers et infirmières font partie des groupes professionnels les plus touchés par le COVID-19. Selon les sources de l’International Council of Nurses (ICN), des millions d’infirmiers et d’infirmières ont contracté le coronavirus depuis le début de la pandémie. Toutefois, il n’est pas possible de déterminer le chiffre réel puisque les données relatives au nombre de cas d’infections et de décès ne sont toujours pas saisies de manière systématique pour le personnel de santé. Les conditions de travail précaires, mais également les inégalités de pouvoir ainsi que le fait que les médecins recevaient plus de vêtements de protection et de tests du Covid-19 que le personnel soignant qui était immédiatement confronté au virus, tous ces éléments ont contribué à la mortalité élevée. L’objectif de cette analyse consistait à étudier comment des déterminants structurels, de mauvaises conditions de rétribution, des inégalités sociales et des relations hiérarchiques impactent négativement sur les conditions de travail du personnel soignant et mettent leur santé en péril.
Bewerbungsfrist: 10. Oktober 2021
Ihre Aufgaben: Der Leiterin Advocacy unterstellt, übernehmen Sie selbstständig die Verantwortung für die Gestaltung und Umsetzung der Themenbereiche Agenda 2030 für nachhaltige Entwicklung, Daten und humanitäre Hilfe (inkl. DRR) sowie ggf. neuer Themengebiete: • Erarbeiten von Positionspapieren, Stellungnahmen und Schattenberichten • Organisation von Side Events, Briefings und öffentlichen Anlässen • Öffentlichkeitsarbeit (online und offline) • Lobbying von relevanten Akteur*innen • Zusammenarbeit mit nationalen und internationalen Partnern und Netzwerken, insbesondere Selbstvertreter*innen von Menschen mit Behinderungen • Vertretung der CBM Schweiz an Sitzungen, Konferenzen, in Koalitionen und Arbeitsgruppen. Wir freuen uns, mehr von Ihnen zu erfahren und auf Ihre Bewerbung per E-Mail an: chantal.baumgarten@cbmswiss.ch
IFRC & ICRC In the absence of Statutory meetings this year, we cannot miss the opportunity to come together as a Movement. The climate crisis and pandemics are two of the greatest threats in contemporary times – with major humanitarian consequences confronting us now. (...) With this event, we aim to share our experience, showcase the power of local action to drive global impact, and together, to contribute solutions that alleviate and ultimately prevent the worst human consequences of climate change and pandemics. This Red Cross Red Crescent Movement event will be held entirely virtually using a series of innovative approaches and platforms. You are invited to participate and to enrich the event by hosting sessions. More information will be available as we move closer to the event. To be updated directly, please join the mailing list by writing to solferino.academy@ifrc.org
Swiss TPH Strong managers and leaders are needed to ensure sustainable and equitable health systems that can respond to current and future health needs. The MBA in International Health Management programme seeks to create a new generation of managers and leaders, building on their various skills sets and personalities in order to equip them for independent meso- and macro-level leadership positions by maintaining a global perspective and interdisciplinary approach to health. The MBA in International Health Management is taught in a blended-learning format (on-campus 1/4, distance based 3/4).
World Health Organisation (WHO) The 2021 Global Conference on Health & Climate Change with a special focus on Climate Justice, will convene at the margin of the COP26 UN climate change conference. The aim of the conference is to support and showcase Nationally Determined Contributions (NDCs) to the Paris Agreement which are ambitious, based on the principles of justice and equity, and promote and protect health. It will also mobilize the rapidly growing movement of health professionals around the world who are now driving ambitious climate action. (Photo: WHO)
Transform Health Digital Health Week – a global week of action to advocate for digital health and its critical role in providing health for all by 2030 – will take place from 29 November until 03 December 2021. Digital Health Week is an opportunity for diverse stakeholders – like professional bodies, the private sector, civil society, academia, governments and multilateral institutions – to advocate for digital transformation in healthcare in their contexts in a concerted week of action. Organisations from around the world will come together at national and regional levels to host collaborative meetings and events to build consensus, discuss challenges and opportunities, and develop collaborative solutions to move the needle on the adoption of digital health technologies by governments at scale.